Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Accueil | Veille médias | Condamnée pour ses frais de taxis, Agnès Saal est (déjà) de retour

L’article que vous allez lire est gratuit. Le mois de décembre est le plus important pour nous, celui où nos lecteurs peuvent nous aider par un don avec un reçu fiscal pour 2023 de 66% de leur don. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

6 juillet 2016

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Condamnée pour ses frais de taxis, Agnès Saal est (déjà) de retour

Condamnée pour ses frais de taxis, Agnès Saal est (déjà) de retour

Temps de lecture : 2 minutes

Six mois à l’ombre, et c’est reparti. Écartée de la fonction publique après le scandale de ses 40 000 euros de frais de taxis, Agnès Saal, ancienne patronne de l’INA, a fait son retour au ministère de la Culture.

Tout sem­ble oublié. Mal­gré sa con­damna­tion par le tri­bunal de Créteil à 4 500 euros d’a­mende et par le tri­bunal de Paris à 3 000 euros d’a­mende et trois mois de prison avec sur­sis pour avoir abusé de la générosité du con­tribuable, la voilà qui « s’est remise dans les clous », selon la for­mule du min­istère de la Cul­ture. Restait une inter­ro­ga­tion : mais où recas­er l’an­ci­enne paria, aujour­d’hui pardonnée ?

D’après Le Monde, Agnès Saal sera désor­mais chargée de la dou­ble démarche de label­li­sa­tion « égal­ité pro­fes­sion­nelle » et « diver­sité ». Aupar­a­vant, cette tâche était con­fiée à une anci­enne direc­trice régionale des affaires cul­turelles. Un recasage en douceur à un poste on ne peut plus sym­bol­ique qu’on nous décrit comme « plutôt cohérent avec ses engage­ments antérieurs ».

Très vite, sur les réseaux soci­aux, les remar­ques ont fusé. Ce retour (et cette pro­mo­tion !) après seule­ment six mois de « puni­tion » est jugé « incom­préhen­si­ble », « inad­mis­si­ble » voire « irre­spectueux ».

Dans cette République qui promeut l’ex­em­plar­ité à chaque dis­cours, le retour de cette énar­que, offici­er de la légion d’hon­neur, après une affaire aus­si grave dans une France en crise n’a pas man­qué de faire grin­cer des dents. Vis­i­ble­ment, le copinage est une valeur plus forte que la ver­tu. On se sou­vient qu’en jan­vi­er, François Hol­lande, à qui la déci­sion reve­nait, avait décidé d’ex­clure Agnès Saal de la fonc­tion publique pen­dant 2 ans. S’ag­it-il d’une remise de peine ?