Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Quand Libé réclame plus de censeurs

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

1 mars 2022

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Quand Libé réclame plus de censeurs

Quand Libé réclame plus de censeurs

Temps de lecture : 2 minutes

En août 2021 Twitter – qui s’était déjà illustré en supprimant le compte de Donald Trump – créait birdwatch, un système automatisé pour repérer les « fausses nouvelles » et mettre en avant les nouvelles positives pour le parti démocrate américain, les GAFAM, les néo-conservateurs et le monde libéral-libertaire en général. Devant l’avalanche de nouvelles sur le conflit ukraino-russe comme sur l’élection présidentielle à venir, le réseau social renforce son contrôle, mais c’est bien insuffisant pour le quotidien de Monsieur Drahi.

Libé, plus de censures s’il vous plaît monsieur Dumollet

Bon voy­age mon­sieur Dumol­let, à Saint Malo débar­quez sans naufrage, dis­ait la chan­son. Libé dans un arti­cle du 26 févri­er 2022 entonne un tout autre air.

L’article cite une cer­taine Asma Mhal­la, présen­tée comme experte et chercheuse. Asma Mhal­la est mem­bre de l’Observatoire de l’éthique publique (OEP) fondé par l’ex député social­iste René Dosière, sa vice-prési­dente est Lau­ri­anne Rossi, députée LREM des Hauts-de-Seine. Un des buts de l’OEP est « d’éviter le risque du pop­ulisme et de la stig­ma­ti­sa­tion des élus ». La chercheuse exprime ses regrets, « Les algo­rithmes sont par­faite­ment fail­li­bles. Aujourd’hui, on n’est pas en mesure tech­nique­ment d’industrialiser et d’automatiser de façon fiable la modération.»

Et de renchérir sur le manque… le manque de quoi ? Le manque de lib­erté ? Le manque de plu­ral­isme ? Pas du tout, le manque de modérateurs/censeurs. Leurs effec­tifs sont « beau­coup trop faibles, c’est absurde ». Et de se lamenter, Face­book emploierait 20.000 censeurs humains et Twit­ter seule­ment 1867… Con­clu­sion, il faut ren­forcer les effec­tifs de la police de la pen­sée ; comme dis­ait l’ineffable Christophe Bar­bi­er en par­lant du con­trôle d’internet, « les chi­nois l’ont fait, on doit pou­voir le faire ».

Voir aus­si : Jack Dorsey, le bal des faux culs