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Après les GAFAM, la technologie américaine boit la tasse en bourse

28 mai 2022

Temps de lecture : 2 minutes
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Après les GAFAM, la technologie américaine boit la tasse en bourse

Temps de lecture : 2 minutes

Nous vous parlions récemment de la chute boursière vertigineuse de Facebook, Google, Amazon et autres Netflix, ils ne sont pas les seuls à être atteints dans une fièvre baissière qui remet en cause les fondamentaux de certains réseaux sociaux.

Snap, Snapchat

To snap en anglo-améri­cain, c’est chercher à mor­dre. La mes­sagerie Snapchat fondée en 2011 per­met d’envoyer des pho­tos et des vidéos qui en théorie s’effacent quelques sec­on­des après, par­faite illus­tra­tion d’un monde éphémère. L’application a depuis évolué et il est pos­si­ble de sauve­g­arder les pho­tos par une cap­ture d’écran. Elle est surtout très pop­u­laire chez les ado­les­cents, avec un cer­tain nom­bre d’excès courants à cet âge : phénomènes de har­cèle­ment, encour­age­ment à l’usage de drogues etc.

Snap a été dure­ment mor­du le 23 mai 2022 où le titre a subi une baisse de 43% de sa valeur bour­sière en une seule séance. Et une chute qui atteint même 72% sur un an. Pen­dant que l’indice tech­nologique du Nas­daq chute de plus de 40 % depuis le début de l’année, don­nant des sueurs froides aux fonds d’investissement comme Black­rock per­dent 26% sur un an.

Voir aus­si : Denis Robert, du Média à Blast en pas­sant par BlackRock

Fin des confinements, fin de la bulle ? 

Je suis con­finé, j’utilise les réseaux soci­aux, je me réu­nis à dis­tance (Zoom), je regarde des séries ou des films sur des plate­formes dédiées (Net­flix, Dis­ney). Je suis décon­finé, je vois mes amis, je vais au restau­rant ou à la cam­pagne, je vis­ite une expo­si­tion etc. La fête sem­ble finie pour un temps pour les valeurs bour­sières stratosphériques liées à inter­net et au diver­tisse­ment. Fin de la fête (pro­vi­soire ?) pour les vélos d’appartement con­nec­tés (bon débar­ras), pour cer­tains achats à dis­tance. Retour à la vraie vie ? Dans un monde frag­ile et de plus en plus arti­fi­ciel, rien n’est certain.