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Agnès Saal (INA) mise en cause pour ses frais de taxi

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27 avril 2015

Temps de lecture : 3 minutes
Accueil | Veille médias | Agnès Saal (INA) mise en cause pour ses frais de taxi

Agnès Saal (INA) mise en cause pour ses frais de taxi

Temps de lecture : 3 minutes

Mise à jour au 28/04/2015 : Agnès Saal a présenté sa démission à la demande de Fleur Pellerin, ministre de la Culture.

Après Math­ieu Gal­let, mis en cause pour ses dépens­es à la tête de Radio France, c’est au tour de la PDG de l’In­sti­tut nation­al de l’Au­dio­vi­suel d’être sous le feu des critiques.

Récem­ment, une let­tre anonyme a alerté les admin­is­tra­teurs de l’I­NA sur les frais de taxis d’Ag­nès Saal, fac­tures détail­lées à l’ap­pui. Selon ce doc­u­ment, celle-ci a ain­si total­isé une fac­ture de 40 915 euros auprès des taxis G7, dont env­i­ron 7 000 euros d’abon­nement et plus de 32 000 euros de déplace­ment… le tout alors qu’elle dis­pose d’un véhicule de fonc­tion avec chauffeur.

Pour le cor­beau à l’o­rig­ine des révéla­tions sur­v­enues la veille du con­seil d’ad­min­is­tra­tion de l’I­NA, ces fac­tures « matéri­alisent une pos­si­bil­ité d’abus de biens soci­aux ». La PDG a donc dû s’en expli­quer devant le con­seil, qui « com­prend une séna­trice, un député, des représen­tants des min­istère de la cul­ture et de Bercy, un représen­tant de la cour des compte, des représen­tants du per­son­nel et des per­son­nal­ités qual­i­fiées », note Le Figaro.

À cette occa­sion, Mme Saal a expliqué qu’elle avait déjà rem­boursé une par­tie de ces frais rel­e­vant de ses déplace­ments per­son­nels. « En tant que PDG de l’I­NA, j’ai une voiture de ser­vice avec chauf­feur à dis­po­si­tion. Mais, comme je ne peux pas le faire tra­vailler 12 à 15 heures par jour ni les week-ends, j’ai égale­ment un abon­nement aux taxis G7, car je n’ai pas de per­mis de con­duire. Ce dis­posi­tif avait déjà existé avant mon arrivée et je l’ai repris », a‑t-elle plaidé.

Cepen­dant, sur la fac­ture, 6 700 euros sont directe­ment imputa­bles à son fils, avec qui elle a partagé son code de réser­va­tion. « C’est une mal­adresse, j’en recon­nais la respon­s­abil­ité et j’ai immé­di­ate­ment rem­boursé ces frais », a‑t-elle reconnu.

Reste les déplace­ments en week-end, qui s’élèvent à 7 800 euros et pour lesquels la fron­tière entre le privé et le pro­fes­sion­nel est à déter­min­er. « Je suis en train de faire le décompte. Ce n’est pas évi­dent de savoir si une course de taxi pour un événe­ment dans lequel je représente l’I­NA est pro­fes­sion­nel ou per­son­nel. Mais j’es­time que l’usage pro­fes­sion­nel du taxi pen­dant les week-ends représente env­i­ron un tiers ou un quart de la fac­ture », a‑t-elle noté avant de s’en­gager, devant les admin­is­tra­teurs, à rem­bours­er inté­grale­ment ses dépenses.

Et Agnès Saal de con­clure en rap­pelant que dès novem­bre 2014, elle avait « pris la déci­sion de réduire le bud­get 2015 de frais de fonc­tion­nement de la prési­dence de l’I­NA de 90 000 euros à 70 000 euros ». Quant aux réno­va­tions du bureau, rien à sig­naler hormis « trois lam­pes Ikéa »

Crédit pho­to : arg­onav­i­go via Flickr (cc)

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