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Accueil | Veille médias | Affaire N. Dialo : Sophie de Menthon accuse RMC

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6 février 2013

Temps de lecture : 3 minutes
Accueil | Veille médias | Affaire N. Dialo : Sophie de Menthon accuse RMC

Affaire N. Dialo : Sophie de Menthon accuse RMC

Temps de lecture : 3 minutes

Suite à ses propos polémiques sur RMC et son renvoi de la station (voir notre article sur le sujet), Sophie de Menthon a tenu à s’expliquer, se disant « bouleversée » par cette mise à l’index et estimant que l’on tentait de tout lui mettre sur le dos.

« Olivi­er Tru­chot et Alain Marschall déclar­ent que je me serais désol­i­darisée des GG, a‑t-elle déclaré au Figaro. Ils évo­quent une dépêche AFP reprenant mes déc­la­ra­tions, mais qui venaient rec­ti­fi­er une pre­mière dépêche parue vers 20h le jour de la déci­sion du CSA. C’est M. Tru­chot qui me l’a adressée, sans le moin­dre com­men­taire. Cette dépêche lap­idaire me cite comme seule incrim­inée dans la déci­sion du CSA. Les expli­ca­tions que j’ai apportées à l’AFP vers 23h pour rec­ti­fi­er cette pre­mière ver­sion ont été repris­es dans une deux­ième dépêche. C’est une mise au point qui est retenue pour me reprocher une “désol­i­dari­sa­tion”. »

Et cette dernière de se jus­ti­fi­er sur le fait de ne pas s’être excusée, con­traire­ment à Franck Tan­guy : « Sont-ils en train d’es­say­er d’avoir ma peau ? Dans cette affaire je suis la seule à être chargée de tous les péchés du monde. On me reproche des excus­es tar­dives. Mais Franck Tan­guy a été invité à l’an­tenne pour s’ex­cuser, et pas moi. On m’a inter­dit de par­ler de cette affaire pour me pro­téger en me pré­cisant que je n’avais pas à m’ex­cuser n’ayant pas tenu de pro­pos injurieux pour ma part. Ce sont les mêmes qui m’ont inter­dit d’en par­ler qui m’ac­cusent aujour­d’hui de ne pas m’être excusée plus tôt… »

« Qu’on approu­ve ou dés­ap­prou­ve mon “point de vue”, j’ai essayé seule­ment de dévelop­per un avis sur la “chance” d’obtenir au civ­il 1 mil­lion de dol­lars pour un fait qui n’a pas pu être qual­i­fié ou con­damné au pénal », a expliqué celle qui, le 21 jan­vi­er dernier, avait déclaré à pro­pos de Nafis­satou Dial­lo et de l’affaire DSK : « Je me demande, c’est hor­ri­ble à dire, si ce n’est pas ce qui lui est arrivé de mieux ! Moi je pense que l’ar­gent qu’elle a gag­né, qui lui per­met d’élever sa fille, elle ne l’au­rait jamais eu dans toute son exis­tence et j’e­spère qu’elle oubliera ce moment extrême­ment désagréable. »

Selon Sophie de Men­thon, chef d’entreprise, les ani­ma­teurs ne lui auraient pas lais­sé la pos­si­bil­ité de s’expliquer à la suite de son inter­ven­tion. « On aurait pu m’amen­er au cours de l’émis­sion à pré­cis­er mon point de vue, a‑t-elle estimé. Au lieu de cela, j’ai été relancée à plusieurs repris­es sur le thème “quel est pour toi le prix du viol?”. Pen­dant l’émis­sion, ma réac­tion indignée ne m’a pas per­mis de m’ex­pli­quer davan­tage… mais je n’in­crim­ine pas l’émis­sion qui fonc­tionne comme ça. »

En guise de con­clu­sion, la chef d’entreprise déclare ne pas souhaiter qu’on lui mette tout sur le dos : « Être sol­idaire d’une équipe avec laque­lle j’ai tra­vail­lé depuis près de dix ans — ce que je suis -, ce n’est pas endoss­er les pro­pos des autres inter­venants… ni tous les torts. »

Crédit pho­to : Cadrem­ploi via Youtube