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Affaire des Infiltrés : trois mises en examen

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10 avril 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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Affaire des Infiltrés : trois mises en examen

Temps de lecture : 2 minutes

L’affaire avait fait grand bruit à l’époque. En 2010, France 2 diffusait une nouvelle édition des Infiltrés. Un « journaliste », Matthieu Beurier, avait infiltré le groupe bordelais Dies Irae et la paroisse traditionnelle Saint-Eloi.

Le titre, « à l’ex­trême droite du père », résume à lui seul le con­tenu de l’émis­sion, dont le but était de met­tre « à jour les liens entre cer­taines paroiss­es inté­gristes et une organ­i­sa­tion poli­tique basée en France. Plus sur­prenant encore, les infil­trés ont enquêté égale­ment sur l’une de ces écoles catholiques inté­gristes privées…proche de cette struc­ture. Chants anti­sémites, cours d’histoire «revisités»…L’endoctrinement sem­ble com­mencer dès le plus jeune âge ».

En bref, un beau reportage à charge, pour une émis­sion qui se présente pour­tant comme « sans par­ti pris, ni point de vue par­ti­san », avec dans le viseur, une paroisse et une école catholiques et un groupe poli­tique d’ex­trême droite.

Le reportage avait été large­ment con­testé et les méth­odes de l’émis­sion remis­es en ques­tion. Des mon­tages, cer­tains par­ti­c­ulière­ment grossiers, avaient été dénoncés.

Aujour­d’hui, trois ans après les faits, c’est la Jus­tice qui va s’in­téress­er à cette affaire, puisque Patrick de Car­o­lis, prési­dent de France Télévi­sions au moment des faits, Hervé Cha­balier, dirigeant de CAPA, la société pro­duc­trice et Matthieu Beuri­er, l’in­fil­tré, ont été mis en exa­m­en pour pour atteinte à la vie privée, pub­li­ca­tion d’un mon­tage et escroquerie.

David Pujadas, le présen­ta­teur de l’émis­sion (il a été rem­placé par Marie Druck­er depuis) échappe, quant à lui, aux poursuites.

Source : Obser­va­toire de la Christianophobie