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Portrait : Marie-Ève Malouines [rediffusion]

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22 août 2015

Temps de lecture : 4 minutes
Accueil | Veille médias | Portrait : Marie-Ève Malouines [rediffusion]

Portrait : Marie-Ève Malouines [rediffusion]

Temps de lecture : 4 minutes

Marie-Ève Malouines,
la nouvelle patronne de LCP-AN

Tout juste nom­mée à la tête de la Chaine Par­lemen­taire de l’Assem­blée Nationale (LCP-AN), jusqu’alors jour­nal­iste et chef du ser­vice poli­tique intérieure de France Info, Marie-Ève Mal­ouines est née en mai 1961 à Karachi (Pak­istan). Auteur de cinq por­traits de per­son­nal­ités (dont deux con­sacrés à Ségolène Roy­al) et présen­tée le plus sou­vent comme une fine con­nais­seuse des arcanes du pou­voir français, Marie-Ève Mal­ouines est d’une rel­a­tive dis­cré­tion sur sa biogra­phie ou ses opin­ions. D’o­rig­ine antil­laise, elle a deux enfants et réside à Paris et à Saint-Malo où elle est pro­prié­taire d’une mai­son bien que son nom n’a, selon elle, rien à voir avec la ville bretonne.

Formation

Marie-Eve Mal­ouines est tit­u­laire d’une licence en let­tres mod­ernes (uni­ver­sité Paris III – Censier).

Parcours professionnel

De 1988 à 1990

Elle débute sa car­rière sur les sta­tions du réseau France Bleu, en se spé­cial­isant en poli­tique, à Marseille.

1989 à 1995

Jour­nal­iste poli­tique à France Inter, d’abord aux infor­ma­tions générales puis à par­tir de 1990 au ser­vice politique.

Depuis 1995

Nom­mée au ser­vice poli­tique de France Info, qu’elle dirige depuis juil­let 2004. Elle lance en 2008 le pre­mier « zap­ping » radio des déc­la­ra­tions poli­tiques des invités des médias audio-visuels.

Depuis 2004

Co-ani­ma­trice de l’émis­sion « ques­tions d’in­fo » sur LCP-Assem­blée nationale, présen­tée par Frédéric Haz­iza de LCP-Assem­blée nationale, avec Françoise Fres­soz du Monde et Sylvie Malig­orne, puis Frédéric Dumoulin (AFP).

Depuis 2008

Vice-prési­dente de l’As­so­ci­a­tion des jour­nal­istes parlementaires

6 mai 2015

Nom­mée à la prési­dence de la chaîne Par­lemen­taire de l’Assem­blée Nationale (LCP-AN). Elle a été préférée à Gérard Leclerc, tit­u­laire du poste depuis 2009 et can­di­dat à sa suc­ces­sion. Marie-Ève Mal­ouines, qui souhaite ori­en­ter vers les jeunes une chaîne à l’au­di­ence pour l’heure con­fi­den­tielle (0,4% de parts de marché) mal­gré des moyens impor­tants soit 16,9 mil­lions d’eu­ros de bud­get en 2014 et 70 salariés, pren­dra ses fonc­tions le 8 juin 2015.

Parcours militant

Non ren­seigné.

Ce qu’elle gagne

Non ren­seigné.

Publications

  • Deux hommes pour un fau­teuil, Chroniques de la cohab­i­ta­tion 1997–2001, Fayard, 2001, 350 p.
  • La madone et le cul­b­u­to ou l’in­lass­able ambi­tion de Ségolène Roy­al et François Hol­lande, Fayard, 2006, 360 p.
  • Ségolène Roy­al, l’in­soumise (avec Carl Meeus), Fayard, 2007, 345 p.
  • Nico­las Sarkozy: Le pou­voir et la peur, Stock, 2010, 240 p.
  • François Hol­lande ou la force du gen­til, Fayard, 2010, 240 p.
  • Paris de femmes, Fayard, 2014, 312 p.

Elle a égale­ment fourni la trame d’une bande dess­inée con­sacrée à François Hol­lande à l’Élysée ; le dessi­na­teur est Christophe Faraut, alias Faro, dessi­na­teur de presse. Deux tomes sont déjà parus.

  • Moi, Prési­dent (tome 1), Jun­gle, 2013, 54 p.
  • Moi, Prési­dent (tome 2), Jun­gle, 2014, 54 p.

Faits marquants

En janvier 2009

Elle refuse la légion d’honneur : « Je ne vois vrai­ment rien, dans mon par­cours, qui puisse jus­ti­fi­er une telle dis­tinc­tion ». C’est Roger Karoutchi, alors secré­taire d’État chargé des rela­tions entre le gou­verne­ment et le Par­lement qui avait établi la liste des pro­mus. L’État a expliqué son choix par le fait qu’elle apparte­nait à l’as­so­ci­a­tion de la presse par­lemen­taire, comme Françoise Fres­soz, chef du ser­vice poli­tique au quo­ti­di­en Le Monde qui a égale­ment refusé la décoration.

Selon l’heb­do­madaire économique Chal­lenges Marie-Ève Mal­ouines aurait béné­fi­cié d’une voie royale pour pren­dre la tête de la chaîne par­lemen­taire : en témoign­eraient la volon­té maintes fois répétée en privé de Claude Bar­tolone de porter une femme à la tête de la chaîne – ce que Le Monde a con­fir­mé par ailleurs – mais aus­si le dés­in­térêt des can­di­dats pour une élec­tion qui sem­blait être jouée d’a­vance. Ain­si, con­traire­ment aux appels à can­di­da­tures précé­dents, cette fois il n’y avait que deux can­di­dats – dont le prési­dent de la chaîne en exer­ci­ce – con­tre cinq à dix auparavant.

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