Ojim.fr
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Un an après les attentats, Charlie Hebdo fustige le Dieu des « culs-bénits » !

4 janvier 2016

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Un an après les attentats, Charlie Hebdo fustige le Dieu des « culs-bénits » !

Un an après les attentats, Charlie Hebdo fustige le Dieu des « culs-bénits » !

Temps de lecture : 2 minutes

Un an après l’attaque du 7 janvier 2015, Charlie Hebdo sort un numéro spécial tiré à près d’un million d’exemplaires.

En cou­ver­ture, point de Mahomet mais… un Dieu à la barbe blanche, plutôt de type judéo-chré­tien, l’habit ensanglan­té et armé d’une kalach­nikov, avec ce titre : « 1 an après, l’as­sas­sin court tou­jours ». Ce numéro com­prend un cahi­er de dessins des dis­parus (Cabu, Wolin­s­ki, Charb, Tig­nous, Hon­oré) mais aus­si des con­tribu­teurs extérieurs dont la min­istre de la Cul­ture Fleur Pel­lerin (!), des comé­di­ennes comme Isabelle Adjani, Char­lotte Gains­bourg, Juli­ette Binoche, des intel­lectuels comme Élis­a­beth Bad­in­ter, la bangladaise Tasli­ma Nas­reen, l’améri­cain Rus­sell Banks, et le musi­cien Ibrahim Maalouf.

Dans un édi­to, le dessi­na­teur Riss, sur­vivant de l’at­taque du 7 jan­vi­er 2015, se pose en défenseur de la laïc­ité con­tre les « fana­tiques abrutis par le Coran » mais aus­si « les culs-bénits venus d’autres reli­gions » qui auraient d’après lui souhaité la mort du jour­nal. Rap­pelons qu’un cul bénit (ou cul béni) est la manière famil­ière et péjo­ra­tive dont on nomme les Chré­tiens… « Les con­vic­tions des athées et des laïcs peu­vent déplac­er encore plus de mon­tagnes que la foi des croy­ants », estime Riss.

Dès 2006, quand Char­lie Heb­do avait pub­lié les car­i­ca­tures de Mahomet, « beau­coup espéraient qu’un jour quelqu’un viendrait nous remet­tre à nos places. Oui, beau­coup ont espéré qu’on se fasse tuer. TU-ER », pour­suit Riss.

Sauf qu’à défaut de nom­mer ceux qui, pré­cisé­ment, ont « tué Char­lie », l’heb­do­madaire a préféré faire sa une con­tre les « culs-bénits »… Ou com­ment faire du busi­ness en évi­tant désor­mais tout danger !

Mots-clefs :

Voir aussi

Vidéos à la une

Derniers portraits ajoutés