Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
<span class="dquo">«</span> Touche pas à mon poste » : quand l’indignation tourne au ridicule

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

11 avril 2014

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | « Touche pas à mon poste » : quand l’indignation tourne au ridicule

« Touche pas à mon poste » : quand l’indignation tourne au ridicule

Temps de lecture : 2 minutes

Malaise mercredi soir sur le plateau de « Touche pas à mon Poste », l’émission « phare » de la chaîne D8, suite à une intervention du spécialiste en envolées « citoyennes » et « politiquement correctes » Gilles Verdez.

Prenant pré­texte de la dif­fu­sion d’un extrait de l’émis­sion « Man vs Wild » durant lequel l’aventurier Bear Grylls chas­se et tue un cochon sauvage pour le manger, le chroniqueur s’est lancé dans une dénon­ci­a­tion véhé­mente de ce pas­sage, arguant qu’il était « choquant pour les per­son­nes dont la reli­gion inter­dit la con­som­ma­tion de porc ».

« Il y a des reli­gions dans lesquelles on ne mange pas de porc, et je trou­ve ça totale­ment insul­tant. Ça me révolte, On ne tue pas un cochon pour le manger. Y’a des gens qui sont heurtés par ça !» s’est ain­si exclamé le jour­nal­iste, sus­ci­tant l’in­com­préhen­sion et la gêne de ses col­lègues peinant à faire le lien entre cet esclan­dre et l’émis­sion de survie présentée…

Les téléspec­ta­teurs n’ont d’ailleurs sem­ble-t-il pas davan­tage com­pris le cour­roux du sour­cilleux Gilles Verdez, de très nom­breux mes­sages ayant été pub­liés et dif­fusés sur les réseaux soci­aux pour exprimer de l’a­gace­ment ou de la déri­sion face à l’ab­surde rela­tion faite entre « cochon et reli­gion ». A trop vouloir en faire, il sem­blerait bien que Gilles Verdez se soit pris les pieds dans le tapis de la bien pensance…

Crédit pho­to : cap­ture d’écran vidéo Dis­cov­ery TV via Youtube