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PSG-OM : Quand L’Équipe joue un double jeu

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2 mars 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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PSG-OM : Quand L’Équipe joue un double jeu

Temps de lecture : 2 minutes

Comment vendre son journal à deux types de lectorat différents pour un contenu identique ? Le journal L’Équipe a trouvé la solution.

Après la vic­toire du Paris Saint-Ger­main sur l’Olympique de Mar­seille ce dimanche, L’Équipe titrait, pour ses jour­naux mis en vente dans la cap­i­tale : « Paris met l’OM à genoux ». Pour ceux ven­dus à Mar­seille, la Une est légère­ment plus douce : « Mar­seille méri­tait mieux ». Si le con­tenu du jour­nal est iden­tique, c’est bel et bien deux Unes dif­férentes qui se sont retrou­vées à Paris et à Mar­seille le lende­main de la ren­con­tre. On recense même une ver­sion lyon­naise, met­tant en avant un tout autre sujet : la vic­toire de l’Olympique Lyonnais.

Pour Fab­rice Jouhaud, le directeur des rédac­tions du quo­ti­di­en sportif, il n’y a aucun prob­lème, ce procédé étant même util­isé couram­ment, « dès que l’ac­tu­al­ité sportive s’y prête » explique-t-il à Arrêt sur Images. Mais Daniel Schnei­der­mann ne l’entend pas de cette oreille : « Ces deux manchettes n’ont pas pour fonc­tion d’in­former, mais de plaire, de con­sol­er, d’of­frir au lecteur exacte­ment la caresse qu’il attend. Imag­ine-t-on, après une même manif, une même grève, le même jour­nal titr­er, selon les kiosques et les quartiers, sur son suc­cès ou son échec ? Le même jour­nal soutenir ou canon­ner la même réforme gou­verne­men­tale, en fonc­tion des points de vente ? »

L’objectif est donc clair pour L’Équipe : ven­dre plus à tout prix… et en dépit de toute déontologie.

Crédit pho­to : DR