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Médias : Le Nouvel Obs veut se renouveler

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13 septembre 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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Médias : Le Nouvel Obs veut se renouveler

Temps de lecture : 2 minutes

Pour la rentrée, Le Nouvel Observateur a décidé de revoir sa formule. Emboîtant le pas à la tendance des news-magazines, l’hebdomadaire a choisi, outre la présentation qui a été changée, de consacrer une plus large part aux articles de fond, dossiers et enquêtes.

Avec une dif­fu­sion sta­ble de 503 371 exem­plaires, Le Nou­v­el Obs demeure numéro 1 des mag­a­zines en France, devant L’Express et Le Point. Cepen­dant, l’augmentation du prix – qui va pass­er de 3,50 à 3,80 euros – le pousse à se renouveler.

Le tout sur un ton « opti­miste ». « On n’est pas un jour­nal protes­tataire. On cherche des solu­tions aux dif­fi­cultés sociales. On veut pren­dre le bon côté des choses », a déclaré Lau­rent Jof­frin, directeur de la rédac­tion. Car le fon­da­teur du titre, Claude Per­driel, l’assure lui-même : « Nos comptes sont mauvais. »

En effet en 2012, le groupe a subi une perte nette de 4,8 mil­lions d’eu­ros pour un chiffre d’af­faires de 96,9 mil­lions. En marge, Rue89, son investisse­ment numérique, perd tou­jours de l’argent. Mais Nathalie Collin, DG du groupe, ne tient pour­tant pas le même dis­cours : « Tous nos jour­naux papi­er sont prof­ita­bles. Le papi­er finance le numérique, très largement. »

Reste à savoir com­ment le jour­nal va sup­port­er l’augmentation des tar­ifs postaux, qui passent de 7 % à 12 % par an. Pour Claude Per­driel, c’est sim­ple : cela sig­ni­fierait « pra­tique­ment la mort de la presse. »

Crédit pho­to : logo Nou­v­el Obs / mon­tage Ojim (cc)