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Les journalistes de Canal+ rédigeront eux-mêmes leur charte d’indépendance

18 janvier 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Les journalistes de Canal+ rédigeront eux-mêmes leur charte d’indépendance

Temps de lecture : 2 minutes

Nouveau tollé pour le comité d’éthique de Canal. Déjà montré du doigt pour la présence de deux proches de Vincent Bolloré en son sein, celui-ci est une nouvelle fois contesté par les journalistes du groupe.

Dans un com­mu­niqué, la Société des jour­nal­istes a ain­si déploré l’ab­sence de jour­nal­istes de Canal et d’i>Télé dans ce comité. Il y a trois mois, celle-ci avait déjà fait une demande en ce sens mais avait essuyé un refus de la part de la direc­tion. Mal­gré l’in­sis­tance pour « être asso­cié à la rédac­tion de la par­tie de la charte con­cer­nant l’indépen­dance des jour­nal­istes du groupe », là encore « la réponse a été néga­tive ». « Ce refus a sus­cité notre décep­tion et notre incom­préhen­sion », expliquent les journalistes.

D’après le site du Figaro, « la chaîne se serait jus­ti­fiée sur cette absence de jour­nal­istes mai­son » en expli­quant que « le Con­seil supérieur de l’au­dio­vi­suel n’en aurait pas fait la demande ». Scan­dal­isée, la SDJ préfère « ne pas croire que le CSA, notre autorité de tutelle, con­sid­ère qu’une charte con­cer­nant les jour­nal­istes de Canal puisse être rédigée sans nous ».

Ain­si, en réponse à ces revers con­sé­cu­tifs, les jour­nal­istes du groupe ont décidé de rédi­ger eux-mêmes leur charte d’indépen­dance. Celle-ci sera soumise à la direc­tion et au comité d’éthique dès que ce dernier se réunira.

Il s’ag­it du deux­ième couac provo­qué par ce comité. Il y a quelques jours, la presse avait déjà révélé la présence de deux proches de Bol­loré en son sein : René Ricol, com­pagnon de route du patron de Canal, et Jean-Marie Colom­bani, directeur de Slate.fr, site qui four­nit une page quo­ti­di­enne à Direct Matin, pro­priété de l’homme d’af­faires breton.

Voir notre infographie du groupe Bolloré

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