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Le parti libéral hongrois Momentum contre la liberté de la presse

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18 mars 2021

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Le parti libéral hongrois Momentum contre la liberté de la presse

Le parti libéral hongrois Momentum contre la liberté de la presse

Temps de lecture : 2 minutes

Beaucoup de fausses nouvelles circulent sur la liberté des médias en Hongrie. Une presse où le pluralisme est nettement mieux respecté qu’en France comme vous pouvez le voir dans notre dernier article ici. Nous reprenons un papier (16 mars 2021) du Visegrad Post où le parti libéral libertaire Momentum (anti Orban) revendique tranquillement une censure officielle s’il venait au pouvoir.

Hon­grie – Tan­dis que les instances européennes font mine de s’inquiéter de men­aces sup­posées à l’égard de la lib­erté de la presse en Pologne, en Hon­grie, voire même en Slovénie, des hommes poli­tiques de gauche, comme le prési­dent du par­ti européiste András Fekete-Győr, ne se gênent même pas pour évo­quer ouverte­ment la mise en place d’une cen­sure offi­cielle par­faite­ment assumée, s’il venait à accéder au pouvoir.

« Je les bannirais pendant un certain temps de leur activité »

Dans une vidéo pub­liée ce jeu­di 11 mars sur son compte Face­book, András Fekete-Győr, le leader du par­ti libéral pro­gres­siste Momen­tum (9,86% lors des européennes de 2019), n’y va pas par qua­tre chemins.

« Ces pro­pa­gan­distes, et je par­le de pro­pa­gan­distes, comme ceux de TV2 ou ceux d’Origo [médias proches du gou­verne­ment Orbán], qui délibéré­ment dif­fa­ment les autres, déclar­ent délibéré­ment des men­songes, eh bien je les ban­ni­rais pen­dant un cer­tain temps de leur activ­ité… ».

Une atti­tude qui fait écho à une précé­dente action hos­tile à des jour­nal­ismes pro-Fidesz. En 2017, il était ren­tré dans la rédac­tion du jour­nal Ori­go suite à un arti­cle le con­cer­nant pour deman­der des comptes et faire pres­sion sur l’auteur, un jour­nal­iste pro-gouvernemental.

De tels pro­pos ou com­porte­ments venant d’un quel­conque mem­bre émi­nent du Fidesz en Hon­grie ou du PiS en Pologne aurait provo­qué – à juste titre – un tol­lé, mais le silence de de l’opposition et du Par­lement européen est pour le moins assour­dis­sant. Momen­tum représente entre un cinquième et un quart des forces de l’opposition, et le jeune par­ti européiste serait for­cé­ment amené à jouer un rôle non nég­lige­able si les opposants hon­grois venaient d’aventure à gag­n­er les prochaines lég­isla­tives du print­emps 2022.

Lire la suite sur le Viseg­rad Post.

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