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Le groupe allemand Axel Springer s’incline devant Google

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10 novembre 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Le groupe allemand Axel Springer s’incline devant Google

Temps de lecture : 2 minutes

Engagé dans un bras de fer avec Google, Axel Springer a cédé face au géant américain qui lui a fait perdre 40 % du trafic de ses sites.

Ce mer­cre­di, le patron du groupe de presse alle­mand, Math­ias Döpfn­er, a recon­nu sa défaite en expli­quant que ce bras de fer lui avait coûté trop cher. Une chute de 40 % du traf­ic avait été enreg­istrée suite à la déci­sion de Google, le 9 octo­bre, de sup­primer la descrip­tion et les vignettes de 170 sites de presse alle­mands de son moteur de recherche.

Döpfn­er avait aupar­a­vant pub­lié une let­tre ouverte au patron de Google, Eric Schmidt, pour dénon­cer le pou­voir exor­bi­tant du groupe améri­cain. « Nous avons peur de Google, je dois le dire claire­ment et hon­nête­ment, car peu de mes col­lègues osent le faire publique­ment », avait-il écrit.

Suite à sa capit­u­la­tion, le groupe alle­mand a accordé au géant améri­cain une licence pour faire à nou­veau fig­ur­er gra­tu­ite­ment les liens de ses papiers sur le moteur de recherche. « Cela ne se fait pas de notre plein gré, mais parce qu’Ax­el Springer ne voit pas d’autre pos­si­bil­ité, au vu de la posi­tion dom­i­nante de Google et de la pres­sion finan­cière qui en résulte », a indiqué le groupe.

Tirant 52 % de ses revenus grâce au numérique, Axel Springer n’avait vis­i­ble­ment pas d’autre solu­tion, d’au­tant que le gen­darme alle­mand de la con­cur­rence ne s’est tou­jours pas pronon­cé sur cette sit­u­a­tion alarmante.

Google est un mastodonte que per­son­ne ne sem­ble pou­voir arrêter.

Crédit pho­to : DR