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Le Figaro mal à l’aise avec les déboires judiciaires de son propriétaire

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10 juillet 2016

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Le Figaro mal à l’aise avec les déboires judiciaires de son propriétaire

Le Figaro mal à l’aise avec les déboires judiciaires de son propriétaire

Temps de lecture : 2 minutes

Bis repetita. Comme à chaque fois que leur propriétaire a des ennuis judiciaires, les journalistes de Figaro font le service minimum pour relater l’événement.

Accusé d’avoir détenu 4 comptes de fon­da­tions et sociétés à l’é­tranger, Serge Das­sault était jugé, de lun­di à jeu­di dernier, pour blanchi­ment de fraude fis­cale par le tri­bunal cor­rec­tion­nel de Paris. Alors que de nom­breux médias ont relayé les réqui­si­tions du par­quet (deux ans de prison avec sur­sis, 9 mil­lions d’eu­ros d’a­mende, inéli­gi­bil­ité pour cinq ans), Le Figaro s’est con­tenté d’une petite brève.

Pro­priété du séna­teur LR, six­ième for­tune de France et pro­prié­taire du Figaro, le quo­ti­di­en a à peine évo­qué l’af­faire dans un petit encadré, en page 7, en insis­tant surtout sur les ten­ta­tives des avo­cats de Das­sault d’obtenir une sus­pen­sion du procès.

Ce n’est pas la pre­mière fois que les troupes de l’in­dus­triel affichent autant de retenue. En novem­bre 2015, le compt­able suisse Gérard Limat avait recon­nu, lors de son audi­tion, avoir remis la somme colos­sale de 53 mil­lions d’euros en liq­uide à Serge Das­sault entre 1995 et 2012. Libéra­tion avait révélé les procès ver­baux, repris immé­di­ate­ment en grande pompe par tous les sites d’information.

De son côté, Le Figaro avait con­sacré 5 lignes à l’af­faire, en insis­tant une nou­velle fois sur la défense de son pro­prié­taire. En juil­let 2013, la lev­ée de son immu­nité par­lemen­taire avait fait l’ob­jet d’une petite brève. Mêmes méth­odes en sep­tem­bre 2013 quand Medi­a­part avait dévoilé un enreg­istrement com­pro­met­tant pour Das­sault. Le quo­ti­di­en avait atten­du le lende­main pour pub­li­er un arti­cle qui, encore et tou­jours, soulig­nait la défense des avo­cats du sénateur…

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