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<span class="dquo">«</span> Je suis gros sous » : la cagnotte de Charlie Hebdo divise ses salariés

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21 mars 2015

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | « Je suis gros sous » : la cagnotte de Charlie Hebdo divise ses salariés

« Je suis gros sous » : la cagnotte de Charlie Hebdo divise ses salariés

Temps de lecture : 2 minutes

« L’esprit du 11 janvier » semble avoir fait long feu et, aussitôt tus les refrains de « L’Internationale » entonnés poing levé par la rédaction de l’hebdomadaire satirique, des préoccupations beaucoup plus pragmatiques ont pris le dessus au sein des « survivants » du massacre du 7 janvier.

Ain­si le jour­nal­iste Lau­rent Léger a‑t-il annon­cé mer­cre­di dernier en con­férence de rédac­tion avoir créé un col­lec­tif pour ouvrir des négo­ci­a­tions sur une répar­ti­tion égal­i­taire du cap­i­tal. Il est vrai que la cagnotte sus­citée par l’élan de sol­i­dar­ité avec le jour­nal mar­tyr s’élève à près de 30 mil­lions d’euros…

Pru­dent et con­scien­cieux, le « col­lec­tif» (où l’on retrou­ve notam­ment le très médi­a­tique urgen­tiste Patrick Pel­loux ain­si que le dessi­na­teur Luz) a engagé plusieurs avo­cats afin d’e­spér­er voir aboutir ses reven­di­ca­tions. On a beau être marx­iste ou anar­chiste-révo­lu­tion­naire, on aurait tort de se laiss­er flouer d’une si belle part de gâteau. D’au­tant que la manne est inespérée pour un jour­nal qui, à la veille du drame, était au bord de la fail­lite, ne ven­dant qu’un peu moins de 30 000 exem­plaires par numéro.

Le titre « Char­lie Heb­do » est détenu actuelle­ment à 40% par les par­ents de Charb, ex-directeur de la pub­li­ca­tion, à 40% par le dessi­na­teur Riss, et à 20% par Éric Portheault, co-gérant. Une dis­tri­b­u­tion du cap­i­tal aujour­d’hui remise en cause par le « col­lec­tif » mené par Lau­rent Léger.

Une démarche qui ne fait pas l’u­na­nim­ité et choque même cer­tains mem­bres de la rédac­tion, un des dessi­na­teurs ayant notam­ment rédigé un cour­riel dans lequel il reproche aux mem­bres du col­lec­tif de « par­ler de son argent » (celui de Charb), alors que « les asti­cots n’ont même pas fini de le bouf­fer », même s’il recon­naît, pru­dent, que « la ques­tion de l’ac­tion­nar­i­at devra se pos­er ».

« Ami, entends-tu le vol noir des cor­beaux sur nos plaines ? »

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