Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
France TV/Bygmalion : Carolis et Pascal se renvoient la responsabilité

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

14 mai 2014

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | France TV/Bygmalion : Carolis et Pascal se renvoient la responsabilité

France TV/Bygmalion : Carolis et Pascal se renvoient la responsabilité

Temps de lecture : 2 minutes

Interrogé le 3 avril dernier par le juge Van Ruymbeke sur d’onéreux contrats passés avec la société de Bastien Millot, ancien de France Télévisions, Patrick de Carolis a nié en bloc les accusations.

L’Ex­press, qui a eu accès à la retran­scrip­tion de l’au­di­tion, en a pub­lié quelques extraits dans lesquels l’an­cien PDG du groupe pub­lic charge Camille Pas­cal, à l’époque secré­taire général de France Télé. « Je n’étais pas l’ordonnateur de ces con­trats. Je ne savais même pas que Camille Pas­cal, chargé entre autres, de pré­par­er mes dis­cours et élé­ments de lan­gage, fai­sait ponctuelle­ment appel à Byg­malion. J’en ai pris con­nais­sance hier dans le bureau de mon avo­cat », a ain­si plaidé M. de Car­o­lis, reje­tant la respon­s­abil­ité sur son ancien sub­or­don­né. Il s’est égale­ment dit « pan­tois » face aux accu­sa­tions de ce dernier.

« Ceux qui fix­ent les con­trats sont ceux qui les négo­cient, l’élaborent, le sig­nent, or, je n’ai par­ticipé à aucune de ces trois étapes », a égale­ment déclaré de Car­o­lis au juge Van Ruym­beke. Pour lui, c’est M. Pas­cal qui a « signé les contrats ».

Autre son de cloche chez l’an­cien secré­taire général, qui affirme que « les presta­tions autres que la veille inter­net et le cour­ri­er des téléspec­ta­teurs, rel­e­vaient du prési­dent qui a décidé de cette rela­tion par­ti­c­ulière ». Pire, celui-ci racon­te que « Patrick (de Car­o­lis, ndlr) avait égale­ment demandé, tou­jours directe­ment à Bastien Mil­lot, de faire une réca­pit­u­la­tion depuis son élec­tion, de tous les élé­ments à charge qui avaient été men­tion­nés con­tre lui dans la presse, notam­ment les élé­ments qui lais­saient enten­dre que l’État action­naire avait ten­té de le désta­bilis­er depuis 2005. C’est Patrick de Car­o­lis qui a demandé directe­ment ou en pas­sant par moi, à Bastien Mil­lot ces prestations. »

Et ce dernier de con­clure : « Patrick de Car­o­lis agis­sait comme si Bastien Mil­lot était tou­jours son col­lab­o­ra­teur et Bastien Mil­lot présen­tait ses fac­tures. Je n’ai pas négo­cié ces factures. »

Voir notre portrait de Patrick de Carolis