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DPDA : l’intervenante « neutre » est proche du Parti des indigènes de la République

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25 janvier 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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DPDA : l’intervenante « neutre » est proche du Parti des indigènes de la République

Temps de lecture : 2 minutes

Jeudi 21 janvier, une participante au public de « Des paroles et des actes », sur France 2, interpellait vivement le philosophe Alain Finkielkraut, l’accusant entre autres de mettre de l’huile sur le feu des tensions interreligieuses.

Très vite, la vidéo a fait le tour du web. Sur le plateau de l’émis­sion, David Pujadas avait présen­té cette jeune femme comme une citoyenne lamb­da, pro­fesseur d’anglais à Noisy-le-Sec. À peine était-il pré­cisé qu’elle fig­u­rait sur une « liste citoyenne » aux dernières régionales. Sauf que, comme l’ont fait remar­quer de nom­breux inter­nautes sur Twit­ter, la jeune femme, Wiam Berhouma, est loin d’être une inter­venante neu­tre.

En effet, aux dernières régionales, celle-ci a bien fig­uré à la 18ème place de la Liste d’u­nion citoyenne présen­tée en Île-de-France. Mais si l’on cherche plus loin, comme aurait du le faire l’équipe de David Pujadas, on s’aperçoit que celle-ci est en lien très étroit avec le Par­ti des indigènes de la République (PIR), mou­ve­ment fondé en 2005 par Houria Bouteld­ja et qui prône ouverte­ment la lutte des races.

Le 31 octo­bre dernier, une « Marche de la dig­nité » était organ­isée pour dénon­cer « les vio­lences poli­cières » et com­mé­mor­er les 10 ans des « révoltes des quartiers pop­u­laires ». L’oc­ca­sion, on l’a vu, de crier sa haine de la France à plein poumon. L’oc­ca­sion égale­ment de créer un col­lec­tif, celui de la « Marche des femmes pour la dignité ».

Par­mi les sig­nataires de ce mou­ve­ment, Houria Bouteld­ja, mais aus­si… Wiam Berhouma. D’ailleurs, la jeune femme fig­ure en bonne place sur les pho­tos pub­liées par le PIR sur Face­book, ten­ant la ban­de­role en tête de cortège.

De quoi con­firmer large­ment ses liens avec ce mou­ve­ment et sa « neu­tral­ité » toute rel­a­tive sur le plateau de Pujadas… Une fois de plus, les inter­nautes ont fait le tra­vail. En revanche, les téléspec­ta­teurs de France 2 n’au­ront mal­heureuse­ment pas eu toutes les infor­ma­tions en main pour com­pren­dre la vir­u­lence et les pré­sup­posés idéologiques de son intervention.

Voir aussi : David Pujadas, la servilité tranquille