Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Big bang chez Amaury

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

6 juillet 2015

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Big bang chez Amaury

Big bang chez Amaury

Temps de lecture : 2 minutes

Le Parisien, qui sera vendu à LVMH à la rentrée, déménagera de son siège actuel fin 2017. L’Équipe passera en tabloïd à la rentrée. Les deux titres phares des Éditions Amaury connaissent des bouleversements sans précédent.

Le site his­torique de Saint-Ouen, où Le Parisien est arrivé au milieu des années soix­ante-dix, après un con­flit de 18 mois avec le syn­di­cat du Livre CGT, appar­tien­dra au passé d’i­ci deux ans et demi. D’ores et déjà, au mois d’oc­to­bre, l’im­primerie la Sicav­ic sera fer­mée. Ses ouvri­ers trans­férés dans une autre usine du groupe, basée à Mit­ry-Mory. Seul l’im­meu­ble du Parisien restera occupé sur un site de cinq hectares, que les per­son­nels admin­is­trat­ifs du groupe ont quit­té depuis deux ans pour rejoin­dre Boulogne (92). Le quo­ti­di­en y achèvera son bail qui le lie aux Édi­tions Amau­ry jusqu’en décem­bre 2017. Si sa des­ti­na­tion d’at­ter­ris­sage n’est pas con­nue, celle du site de Saint-Ouen ne fait aucun doute. Ce dernier, situé non loin de la future gare Car­refour Pleyel du Grand Paris, per­me­t­tra à la famille Amau­ry de réalis­er une belle opéra­tion immobilière.

La ren­trée sera aus­si chargée du côté de L’Équipe. Le quo­ti­di­en sportif, imprimé en grand for­mat (for­mat Broad­sheet dans le jar­gon de la presse écrite), passera en tabloïd le 18 sep­tem­bre. Le groupe avait plusieurs fois hésité, notam­ment en 2008, à entamer cette véri­ta­ble révo­lu­tion, de peur de froiss­er les lecteurs. Avec une dif­fu­sion en baisse de 10% en 2014, L’Équipe a désor­mais moins de scrupules. Surtout qu’un test réal­isé le 10 juin s’est révélé très posi­tif. Le jour­nal a ven­du 30% d’ex­em­plaires en plus ce jour-là. Par ailleurs, 80% des per­son­nes sondées par­mi les acheteurs se sont déclarées favor­ables à la réduc­tion du format.

L’Équipe, qui se pré­pare à un chantier esti­val de grande ampleur, pour­suit deux objec­tifs. D’une part, le quo­ti­di­en espère recon­quérir une par­tie de ses ventes grâce à un for­mat plus ramassé et net­te­ment plus pra­tique que le for­mat actuel. D’autre part, le groupe table sur des économies de papi­er non nég­lige­ables. Même s’il affirme que la quan­tité de con­tenu ne bais­sera pas, la pag­i­na­tion sera moin­dre au final. De là à imag­in­er d’autres réduc­tions de coûts, issues d’un nou­veau plan social ?