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Aime (et fais ce que tu veux) en voie de disparition

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25 avril 2018

Temps de lecture : 2 minutes
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Aime (et fais ce que tu veux) en voie de disparition

Temps de lecture : 2 minutes

L’époque n’est pas favorable aux hebdomadaires lancés sans un groupe financier derrière eux. Après le naufrage de l’Ebdo, le difficile lancement de Vraiment, le magazine chrétien Aime est en très grandes difficultés.

Des fonds insuffisants au départ

Comme nous le sig­nalions dans un arti­cle du 8 décem­bre 2017, l’ambition était sym­pa­thique. Rompre avec le con­sumérisme des mag­a­zines sur papi­er glacé style Elle, reven­du entre temps à un oli­gar­que tchèque, qui ne sont que des jaque­ttes pub­lic­i­taires. Intro­duire de la pro­fondeur. Ryth­mer la semaine avec des rubriques par jour et non par thèmes.

L’opération de finance­ment par­tic­i­patif via Cre­do Fund­ing aurait per­mis de rassem­bler 300K€, une somme bien insuff­isante pour lancer un heb­do­madaire même avec du bénévolat.

Appel aux bonnes volontés

Sur leur site les fon­da­teurs appel­lent déjà, deux mois après le lance­ment, au sou­tien des (rares) lecteurs. Un appel lancé sur Face­book fait état de 20 000 euros récoltés, une somme non nég­lige­able mais non sig­ni­fica­tive par rap­port aux besoins d’un hebdomadaire.

De l’autre côté, poli­tique et socié­tal, ça ne va pas mieux. Les soucis de l’hebdomadaire fémin­iste Causette s’accumulent de plan de redresse­ment en plan de licen­ciement et en con­flits soci­aux. Aime avait été mis en place le 8 décem­bre 2017 à 40 000 exem­plaires. Comme le souligne le fon­da­teur, le jour de l’Immaculée Con­cep­tion était de bon augure. Sans un groupe financier, indus­triel ou ban­caire assur­ant vos arrières, les prières ne suff­isent pas toujours.