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Balkany part en croisade contre les privilèges de la presse et des journalistes

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24 juillet 2015

Temps de lecture : 2 minutes
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Balkany part en croisade contre les privilèges de la presse et des journalistes

Temps de lecture : 2 minutes

Bien connu pour ses relations tendues avec les médias et les journalistes, Patrick Balkany vient de déposer trois propositions de loi visant à réduire les privilèges de la profession journalistique.

Ain­si, comme indiqué dans le Jour­nal offi­ciel du jeu­di 23 juil­let, la pre­mière d’en­tre elles vise à sup­primer « l’avantage fis­cal dont béné­fi­cient les jour­nal­istes dans le cal­cul de leur impôt sur le revenu », la deux­ième vise à sup­primer les aides à la presse écrite, ce qui se jus­ti­fie par « l’é­tat de nos finances publiques », et la troisième plaide en faveur de « la pri­vati­sa­tion de l’audiovisuel public ».

Con­cer­nant l’a­van­tage fis­cal, Patrick Balka­ny dénonce un « priv­ilège qui ne se jus­ti­fie plus aujour­d’hui, con­tin­ue de per­dur­er, créant ain­si des sit­u­a­tions iné­gal­i­taires qu’il faut corriger ».

Pour le maire de Lev­al­lois-Per­ret, la presse est « un secteur sous per­fu­sion d’ar­gent pub­lic qui peine à se réor­gan­is­er et à opér­er sa tran­si­tion numérique ». De plus, « ces mêmes jour­naux qui, régulière­ment, dénon­cent la gabe­gie finan­cière de l’É­tat, nous prédis­ent une ban­quer­oute prochaine si les poli­tiques ne se res­sai­sis­sent pas, fusti­gent la mau­vaise ges­tion finan­cière des col­lec­tiv­ités locales, là encore trop dépen­sière. Cette presse sem­ble oubli­er — ou tout du moins feint d’ou­bli­er — qu’elle coûte aux Français, qu’ils soient ou non lecteurs, plusieurs cen­taines de mil­lions d’eu­ros chaque année ».

Enfin, à pro­pos de la pri­vati­sa­tion du ser­vice pub­lic, il déclare : « Alors que notre pays est dans une sit­u­a­tion économique dif­fi­cile, qu’il nous faut réalis­er des économies budgé­taires dras­tiques et que les Français croulent sous les impôts et les tax­es, on peut s’in­ter­roger sur la per­ti­nence de con­serv­er, au regard des mon­tants engagés chaque année, les groupes général­istes du secteur audio­vi­suel pub­lic: France Télévi­sions et Radio France. » Et celui-ci de soulign­er le « manque d’ob­jec­tiv­ité et la par­tial­ité évi­dente de cer­tains pro­grammes dif­fusés sur ces chaînes publiques ».

La guerre entre cer­tains médias et l’homme poli­tique n’est pas prête de s’arrêter…

Crédit pho­to : UMP Pho­tos via Flickr (cc)