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RSF demande au CSA d’ouvrir une enquête sur Bolloré

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1 octobre 2015

Temps de lecture : 2 minutes
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RSF demande au CSA d’ouvrir une enquête sur Bolloré

Temps de lecture : 2 minutes

Par l’intermédiaire d’un communiqué commun, Reporters sans frontières et le collectif « Informer n’est pas un délit » ont réclamé au CSA l’ouverture d’une enquête sur Vincent Bolloré.

Affir­mant dis­pos­er d’« élé­ments con­crets sur les cas de cen­sure au sein du groupe Canal+ », ces derniers récla­ment « l’ou­ver­ture d’une instruc­tion préal­able pou­vant men­er à des pour­suites ». Et de dénon­cer la « cen­sure de doc­u­men­taires per­pétrés ces derniers mois au sein du groupe Canal+ à l’ini­tia­tive par­tielle ou totale de Vin­cent Bolloré ».

Du côté de Canal+, on est très clairs : le doc­u­men­taire « Hol­lande-Sarkozy : guerre secrète » n’a pas été dépro­gram­mé mais a sim­ple­ment été déplacé du 28 sep­tem­bre au 26 octo­bre, alors qu’au­cune annonce offi­cielle n’avait été faite à la presse. En revanche, la direc­tion ne s’est tou­jours pas exprimée sur la dépro­gram­ma­tion du reportage sur les manœu­vres fis­cales du Crédit Mutuel (parte­naire de Viven­di), qui sera finale­ment dif­fusé sur France 3 le 7 octo­bre prochain.

RSF et le col­lec­tif « Informer n’est pas un délit », qui regroupe de nom­breux jour­nal­istes dont Élise Lucet (France 2) ou encore Fab­rice Arfi (Medi­a­part), récla­ment égale­ment une enquête sur « les syn­er­gies qui empêcheraient les jour­nal­istes du groupe de cri­ti­quer les artistes d’U­ni­ver­sal (fil­iale de Viven­di, NDLR) ou de taper sur les clients ou parte­naire du groupe ».

« Les mesures d’op­por­tu­nité pris­es par les dirigeants de Canal+, notam­ment par Vin­cent Bol­loré lui-même, con­tre­vi­en­nent au principe d’hon­nêteté de l’in­for­ma­tion et des pro­grammes, qui fig­ure à l’ar­ti­cle 15 de la con­ven­tion entre le CSA et Canal+ », pour­suiv­ent-ils.

Enfin, con­cer­nant la promesse de créa­tion d’un comité d’éthique, faite par Bol­loré au CSA, les deux asso­ci­a­tions jugent la démarche insuff­isante. Ils deman­dent au CSA de faire inté­gr­er dans la con­ven­tion de Canal + « une clause sur l’indépen­dance édi­to­ri­ale », mais aus­si de pro­pos­er « des textes de loi sur les con­flits d’in­térêts dans les médias et la concentration ».

Voir notre infographie sur le groupe Bolloré et notre dossier « Bolloré, un empire médiatique pour quoi faire ? »

Crédit pho­to : Copy­left via Wiki­me­dia (cc)