Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Quand les médias n’affichent pas la source des rapports…

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

13 octobre 2013

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Quand les médias n’affichent pas la source des rapports…

Quand les médias n’affichent pas la source des rapports…

Temps de lecture : 2 minutes

Une information qui affole la presse ces jours-ci : la contrefaçon de médicaments devient très inquiétante, selon les conclusions d’un rapport de l’IRACM (Institute for Research against Counterfeit Medicine (Institut de Recherche contre les médicaments contrefaits) paru le 25 septembre dernier.

Mais en France, les cas de dégâts, avérés et cités dans ce rap­port, ont été causés par des médica­ments ven­dus sur inter­net ou dans des phar­ma­cies illé­gales, et seuls quar­ante de ces cas ont été trans­mis à l’Af­s­s­aps de 2001 à 2008 ! Nous ne sommes donc pas devant un cas de san­té publique préoc­cu­pant. Pourquoi les médias ont-ils autant relayé l’information ?

Prenons l’ex­em­ple du Monde qui dans son édi­tion du 26 sep­tem­bre, développe la ques­tion de l’ac­tiv­ité lucra­tive de ces con­tre­façons. L’ar­ti­cle com­mence par le réc­it de la décou­verte de boites con­tre­faites d’Aspég­ic, la « célèbre mar­que d’aspirine du lab­o­ra­toire français Sanofi » avant d’enchaîner sur le rap­port de l’IRACM qui pointe les béné­fices financiers énormes de ceux qui vendent de faux médicaments…

Le sujet serait-il le manque à gag­n­er financier des lab­o­ra­toires phar­ma­ceu­tiques, plutôt que les prob­lèmes de san­té causé par ces médica­ments ? Car la presse a soigneuse­ment tu (ou n’a pas cher­ché ?) cette infor­ma­tion : c’est le lab­o­ra­toire phar­ma­ceu­tique Sanofi qui a fondé l’IRACM en octo­bre 2010

Voir aussi : Des médias tunisiens reprennent
une fausse info du Gorafi

Crédit pho­to : cap­ture d’écran site iracm.com