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Perdriel reprend le contrôle de Challenges et Renault quitte le capital

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16 janvier 2020

Temps de lecture : 2 minutes
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Perdriel reprend le contrôle de Challenges et Renault quitte le capital

Temps de lecture : 2 minutes

L’industriel Claude Perdriel vient d’annoncer avoir racheté la part de Renault dans son groupe de presse (appelé “Groupe Challenges”) propriétaire entre autres, de Challenges et Sciences & Avenir, dont il était déjà le principal actionnaire. Il reprend donc les rênes de son groupe en redevenant l’unique actionnaire.

Une implication de Renault dans le capital pour tester de nouveaux contenus

Action­naire depuis 2017 à hau­teur de 40% du groupe, Renault s’était impliqué dans une volon­té de “tester la créa­tion de con­tenus adap­tés aux util­isa­teurs de voitures con­nec­tées, tels des pod­casts, dans le cadre d’un pro­jet appelé AEX (Aug­ment­ed edi­to­r­i­al expe­ri­ence)”. Ce qui avait don­né lieu à la pro­duc­tion de quelques pod­casts.

Cette par­tic­i­pa­tion devait mon­ter à 45% du cap­i­tal suite à une annonce de décem­bre 2018, dans le cadre d’une aug­men­ta­tion de 5 mil­lions d’euros réal­isée con­join­te­ment avec Claude Per­driel. Mais cette dernière avait finale­ment été mis en sus­pens, Renault deman­dant des éclair­cisse­ments sur la mau­vaise sit­u­a­tion finan­cière du groupe. Après avoir été dit en juin 2019 qu’il n’y avait “pas de crise ouverte ou de risque de retrait de Renault”, Renault vient finale­ment de se retir­er totale­ment du capital.

En 2019, après une baisse de participation, le retrait

En août 2019, Renault était déjà passé à 35% du cap­i­tal après une recap­i­tal­i­sa­tion effec­tuée par Per­driel. On vient désor­mais d’apprendre qu’en décem­bre 2019, c’est l’intégralité de la part que Per­driel vient de racheter pour la somme de 6 mil­lions d’euros (Renault avait dépen­sé la somme de 12 mil­lions d’euros au moment de son entrée).

Le départ sem­ble ne pas s’être fait en de mau­vais ter­mes, Renault a annon­cé con­tin­uer son pro­jet AEX tout en soulig­nant se ren­dre “compte qu’on peut claire­ment avancer autrement avec des col­lab­o­ra­tions plus clas­siques, sans for­cé­ment inve­stir de manière cap­i­tal­is­tique”. Une manière élé­gante de clore un investisse­ment de l’ère Ghosn et d’abandonner Per­driel au milieu des pertes du journal.