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Malaise grandissant chez les journalistes

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26 juillet 2019

Temps de lecture : 2 minutes
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Malaise grandissant chez les journalistes

Temps de lecture : 2 minutes

Pre­mière dif­fu­sion le 16/03/2019

Les journalistes sont mal aimés comme l’a confirmé l’enquête annuelle La Croix Kantar de début 2019. Une étude menée par le cabinet Technologia et reprise par Marianne (08/14 mars 2019) confirme le malaise à l’intérieur de la profession elle-même.

Ras la plume

Un col­lec­tif de jour­nal­istes se man­i­feste sous le titre évo­ca­teur de Ras la plume et évoque en par­ti­c­uli­er la con­di­tion des pigistes. Un des pigistes expose qu’après un reportage en Irak (à ses frais) en septembre/octobre 2018 et six arti­cles pub­liés il n’a reçu le mon­tant de sa pige qu’en févri­er 2019 et pour un seul arti­cle, depuis il doit vivre de l’air du temps.

Une autre souligne la pré­cari­sa­tion mon­tante de la pro­fes­sion : pigiste à la journée pour un quo­ti­di­en nation­al (elle n’indique pas le titre par mesure de pru­dence sans doute) elle est sans nou­velles pen­dant qua­tre mois puis rap­pelée pour tra­vailler entre le 24 décem­bre et le 2 jan­vi­er. Une pré­car­ité qui n’incite pas à la révolte sous peine de chô­mage définitif.

Une désertion en cours ?

Les trente cinq heures sont bien loin, ceux qui tra­vail­lent moins de 40h par semaine ne tra­vail­lent pas à plein temps et 22% tra­vail­lent plus de 50h. Comme en même temps il faut nour­rir les dif­férents sup­ports (papi­er, numérique, blogs, vidéos, appli­ca­tions) avec moins d’effectifs un tiers de la pro­fes­sion estime qu’elle n’a pas le temps de recouper les informations.

Plus du tiers des inter­rogés cherchent un autre emploi, dans la pro­fes­sion mais aus­si ailleurs. Et la con­cur­rence des robots s’annonce red­outable : les résul­tats sportifs et élec­toraux sont de plus en plus élaborés par des machines. Et le cab­i­net Tech­nolo­gia estime qu’un quart env­i­ron des activ­ités des jour­nal­istes pour­rait être effec­tuées par des robots dans un avenir proche. Une fois de plus seule la qual­ité sauvera la pro­fes­sion, encore faut il avoir pour voca­tion d’informer et non d’éduquer à ses pro­pres vues le public.