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La technologie américaine en berne

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10 juin 2022

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | La technologie américaine en berne

La technologie américaine en berne

Temps de lecture : 2 minutes

Nous sommes cernés par les GAFAM et quelques autres (Netflix, Snapchat, Uber) etc… Nous commandons chez eux (Amazon), nous nous informons et communiquons chez eux ou par eux (Facebook, Google, YouTube), utilisons leur technologie (Apple, Microsoft), nous nous faisons transporter ou livrer par eux. Il semble qu’ils aient un peu la gueule de bois, une bonne nouvelle.

Retour de l’économie réelle

Pen­dant longtemps, le titre de la pre­mière cap­i­tal­i­sa­tion bour­sière mon­di­ale était détenu par Apple. Ce n’est plus le cas début juin 2022, c’est la très clas­sique société pétrolière Sau­di Aram­co qui est le cham­pi­on avec une cap­i­tal­i­sa­tion de 2430 mil­liards (oui, vous avez bien lu, mil­liards) de dol­lars. Avec l’augmentation du prix du pét­role, le béné­fice d’Aramco a atteint 40 mil­liards de dol­lars au pre­mier trimestre 2022, en pro­gres­sion de plus de 82%.

Voir aus­si : Après les GAFAM, la tech­nolo­gie améri­caine boit la tasse en bourse

Surcapacités et licenciements en vue

Fin du Covid, sor­ti par la porte (mais il pour­rait revenir par la fenêtre ? On annonce de nou­veaux vari­ants, B4/B5, ça rap­pelle la bataille navale de notre enfance) ; fin des con­fine­ments, les valeurs du Nas­daq avaient pris 170% entre le début de la pandémie (mars 2020) et sa sup­posée accalmie fin 2021 ; depuis, ces valeurs obès­es ont subi une cure d’amaigrissement de 25%.

Au même moment l’ogre Ama­zon – qui a dou­blé ses effec­tifs en deux ans de pandémie — veut sous-louer 10 mil­lions de m2 inoc­cupés aux États-Unis et annonce pudique­ment être « en sur­ef­fec­tif », manière aimable de laiss­er enten­dre une vague de licenciements.

Une vague déjà arrivée chez Net­flix et chez Meta qui veut réduire ses investisse­ments sur le Metavers, sa divi­sion con­cernée ayant per­du 10 mil­liards de dol­lars en 2021.

Uber a per­du 6 mil­liards de dol­lars au pre­mier trimestre 2022 et son mar­tial prési­dent veut devenir béné­fi­ci­aire rapi­de­ment. Les mal­heureux esclaves d’Uber que l’on voit pédaler dans nos villes pour quelques mai­gres sous peu­vent prévoir une baisse de leur déjà médiocre commission.

Voir aus­si : Bourse améri­caine en baisse, les GAFAM à la peine