Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
La Lettre A se transforme et devient La Lettre

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

28 septembre 2023

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | La Lettre A se transforme et devient La Lettre

La Lettre A se transforme et devient La Lettre

Temps de lecture : 2 minutes

C’est l’histoire d’un groupe familial de presse qui a réussi. Parti d’une lettre plus que confidentielle sur l’Océan indien en 1981, le groupe fondé par Maurice Botbol a su surfer sur le besoin d’informations confidentielles pour les décideurs.

Une histoire de croissance régulière

Quelques dates mar­quent l’histoire du groupe :

  • 31 octo­bre 1981, pre­mier numéro de la Let­tre de l’Océan indien.
  • 1983/88, lance­ments de plusieurs let­tres dédiées à l’Afrique avec le jour­nal­iste spé­cial­iste Antoine Glaser.
  • 1989, pre­mière let­tre sur le ren­seigne­ment qui devien­dra Intel­li­gence on line en 2001.
  • 2007, rachat à Jean-Michel Qua­tre­point de La Let­tre A, créée en 1978.
  • 2016, trans­fert d’une par­tie du cap­i­tal à Quentin Bot­bol, alors âgé de 28 ans.
  • 2018, La Let­tre A devient quotidienne.
  • 2022, lance­ment de Glitz, pre­mier média d’investigation sur l’industrie du luxe.

2023 La Lettre A devient La Lettre

La voyelle A du titre tombe pour devenir sim­ple­ment La Let­tre, un change­ment qui va dans le sens de la sim­pli­fi­ca­tion et qui mar­que une ambi­tion, il ne peut y avoir qu’une seule Let­tre, les con­cur­rents ne seraient que des con­tre­façons. Et les con­cur­rents ne man­quent pas, L’Informé de Xavier Niel, Factuel de Stéphane Simon, Politi­co, Con­texte entre autres. Mais La Let­tre a su faire preuve de sa solid­ité finan­cière et béné­fi­cie de l’appui d’un groupe qui ne cesse de croître avec une rentabil­ité envi­able. Le rachat prob­a­ble de la revue XXI est un signe de plus de la solid­ité du groupe de la famille Botbol.

Pour mémoire, la fail­lite de l’Ebdo, dis­paru en moins de trois mois et onze numéros en 2018 avait entraîné celle des édi­tions Rollin qui édi­taient à la fois la revue et les mooks (hybride de livre et de mag­a­zine) à suc­cès Revue XXI et 6Mois.

Lau­rent Bec­ca­ria (édi­tions Les Arènes) avait per­du alors le con­trôle des deux mooks qu’il avait créé avec Patrick de Saint-Exupéry au béné­fice de Hugues Jal­lon venu du Seuil et de La Revue dess­inée. Ce ne fut pas un suc­cès et un nou­veau redresse­ment judi­ci­aire fut pronon­cé en août 2023.