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Free et la liberté d’expression

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23 novembre 2012

Temps de lecture : 2 minutes
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Free et la liberté d’expression

Temps de lecture : 2 minutes

Solveig Godeluck, jour­nal­iste aux Échos, a été mise en exa­m­en pour diffama­tion, jeu­di 22 novem­bre, à la suite d’une plainte déposée par Free Mobile après la pub­li­ca­tion le 1er mars 2012 d’un arti­cle inti­t­ulé « Pour faire face à Free, Bouygues lance un plan d’é­conomies ». La faute à une cita­tion de Didi­er Casas, secré­taire général de Bouygues Tele­com, iro­nisant sur une « notion nou­velle de réseau vide qui cou­vre » à pro­pos de celui de l’opéra­teur. Lui-même fait l’ob­jet d’une plainte en diffamation.

Le 8 mars dernier, Ili­ad, la mai­son-mère de Free Mobile, avait prévenu qu’« à compter de ce jour », elle « [atta­que­rait] en jus­tice toute per­son­ne dén­i­grant la réal­ité de [la] cou­ver­ture [du réseau] ou de ses investisse­ments ». Le grand pub­lic décou­vre alors un Xavier Niel (jusque là réputé défenseur de la lib­erté d’ex­pres­sion) « très procé­duri­er », comme l’ex­plique au Monde Renaud Lecadre, jour­nal­iste à Libéra­tion, qui a rem­porté les cinq procès en diffama­tion que lui a déjà fait le patron de Free.

Celui-ci s’en défend et explique au Monde que « la plainte n’est pas dirigée con­tre un jour­nal­iste, mais con­tre les pro­pos d’un con­cur­rent. Par le passé, j’ai porté plainte con­tre Libéra­tion, ce qui a entraîné une inter­pel­la­tion vio­lente de Vit­to­rio de Fil­ip­pis. Je n’ai tiré aucune fierté de cet épisode et j’ai arrêté avec ces bêtis­es. Dans le cas de l’ar­ti­cle des Échos, il s’ag­it de con­cur­rents qui tien­nent des pro­pos diffamants et agressifs. »