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Accueil | not_global | La charge de Dupont-Aignan contre Guillon et les médias

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28 septembre 2017

Temps de lecture : 3 minutes
Accueil | not_global | La charge de Dupont-Aignan contre Guillon et les médias

La charge de Dupont-Aignan contre Guillon et les médias

Temps de lecture : 3 minutes

Invité samedi 23 septembre 2017 dans « Salut les Terriens », sur C8, Nicolas Dupont-Aignan en a profité pour revenir sur la campagne présidentielle et le rôle qu’ont joué les médias.

Pour le député de l’Es­sonne, « les médias aujour­d’hui vivent sur une autre planète que les Français. Cette coupure n’est plus sup­port­ée parce que le miroir ren­voyé par les médias ne cor­re­spond pas à la vie réelle. En plus, les médias font de la pro­pa­gande per­ma­nente et vendent leur vision de la France. »

Pour preuve ? La cam­pagne prési­den­tielle qui a mon­tré le vrai vis­age d’une « caste hors-sol qui veut faire la démoc­ra­tie », a‑t-il expliqué. Et de pour­suiv­re : « On a assisté à la prési­den­tielle à une immense manip­u­la­tion. La plu­part des directeurs de jour­naux étaient pour Macron. C’é­taient 70 cou­ver­tures de news­magazines pour Macron. »

Et lorsqu’on lui rétorque que si les jour­naux ont mis Macron en cou­ver­ture, c’est parce que cela fai­sait ven­dre, le maire d’Y­er­res ne se laisse pas démon­ter en revenant sur les pres­sions exer­cées en mars 2017, pen­dant la cam­pagne, par Serge Das­sault, pro­prié­taire du Figaro. À l’époque, ce dernier avait demandé, par tex­to, à Nico­las Dupont-Aig­nan de se retir­er au prof­it de François Fil­lon, sous peine d’être boy­cotté par son jour­nal. « Depuis, je n’ai plus un arti­cle dans ‘Le Figaro’, dans ‘Le JDD’, comme je n’en ai plus ailleurs. Ils veu­lent décider à la place des gens ! », a‑t-il dénoncé.

http://www.dailymotion.com/video/x61rmow

Quelques min­utes aupar­a­vant, le prési­dent de Debout la France est revenu sur la « blague » de Stéphane Guil­lon, ex-chroniqueur de Thier­ry Ardis­son, au sujet de la mort de sa mère, alors qu’il rejoignait Marine Le Pen. « Ce qui m’a choqué dans la manière dont j’ai été traité, c’est qu’on me traite comme un chien au point de s’at­ta­quer à la mémoire de ma mère, c’é­tait hor­ri­ble », a‑t-il lancé. Et quand Ardis­son lui fait remar­quer que Guil­lon n’est plus là, Dupont-Aig­nan prévient : « Oui, bah heureuse­ment, parce que je lui bute la gueule si je le vois ! »

« J’ac­cepte tout, mais on doit respecter les êtres humains ! », a‑t-il con­clu. Il faut dire que les rela­tions entre NDA et les médias n’ont jamais été au beau fixe. En mars 2017, il avait quit­té en direct le plateau du 20H de TF1 pour pro­test­er con­tre son faible temps de parole. Il y a quelques jours encore, les jour­nal­istes de « Quo­ti­di­en », l’émis­sion présen­tée par Yann Barthès sur TMC, ont été hués lors d’un meet­ing de DLF…