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Accueil | Veille médias | Ça va mal pour la presse gratuite

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28 janvier 2014

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Ça va mal pour la presse gratuite

Ça va mal pour la presse gratuite

Temps de lecture : 2 minutes

En pleine crise du marché publicitaire, la presse gratuite, qui ne vit précisément que de la publicité, peine à trouver une alternative.

Les trois quo­ti­di­ens gra­tu­its que sont 20 Min­utes, Direct Matin et Metronews ont vu leurs recettes baiss­er de 8,6 % sur les trois pre­miers trimestres 2013. Celles-ci devraient avoisin­er les 80 mil­lions d’euros sur l’année, con­tre 100 mil­lions à l’époque de leur apogée. Selon un édi­teur, « au rythme où vont les choses, on ne voit pas com­ment cha­cun d’eux pour­rait échap­per à des restruc­tura­tions dras­tiques. À moins d’ac­cepter de con­tin­uer de financer à perte ».

20 Min­utes, le pre­mier quo­ti­di­en gra­tu­it de France lancé en 2002, vient de ter­min­er l’année dans le rouge après 5 années béné­fi­ci­aires. Avec ses 945 000 exem­plaires, il reste le leader du marché mais con­cède une baisse de 10 % de ses recettes et devrait, selon Le Figaro, subir des pertes de 4 à 5 mil­lions d’euros. En décem­bre dernier, un plan de départs avait été annon­cé. Out­re ces économies, 20 Min­utes ne dessert plus que 36 villes sur les 45 d’origine. Pour sur­vivre, le quo­ti­di­en compte sur sa grosse présence numérique : 5,5 mil­lions de vis­i­teurs uniques par mois.

Du côté de Direct Matin, deux­ième dif­fuseur avec 900 000 exem­plaires, on subit des pertes depuis le lance­ment en 2007. Mais tant que Vin­cent Bol­loré les épongera, l’aventure con­tin­uera… En atten­dant, Direct Matin n’est pas décidé à aban­don­ner le papi­er pour le numérique. « Con­traire­ment à 20 Min­utes, nous ne bais­sons pas notre dif­fu­sion. Nous ne sommes pas dans une logique d’é­conomies », a indiqué Jean-Christophe Thiery, prési­dent de Bol­loré Média. Le quo­ti­di­en vise 4 nou­velles villes à desservir d’ici fin mars.

Enfin, à Metronews, troisième dif­fuseur avec 743 000 exem­plaires quo­ti­di­ens, on cherche égale­ment à se rac­crocher au numérique. Pour ce faire, le jour­nal s’appuie sur son site inter­net, qui a dou­blé sa fréquen­ta­tion et atteint aujourd’hui 3,1 mil­lions de vis­i­teurs uniques par mois.

Crédit pho­to : sensual_shadows_photography via Flickr (cc)