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C8 contre CSA, deuxième round

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19 novembre 2019

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | C8 contre CSA, deuxième round

C8 contre CSA, deuxième round

Temps de lecture : 2 minutes

La justice a tendance à user de deux poids et deux mesures, y compris en termes de médias. Alors qu’Eric Zemmour est condamné au nom de lois liberticides, alors que le CSA vient de l’envoyer devant le procureur de la République après son discours à la convention de la droite, l’amuseur Hanouna est caressé dans le sens du poil par le Conseil d’État qui annule une sanction prononcée contre son émission.

Un canular douteux

Cyril Hanouna ne recule devant aucune vul­gar­ité : des nouilles dans le slip d’un col­lab­o­ra­teur, uriner dans les chaus­sures d’un autre et – pourquoi se gên­er – piéger en direct un chroniqueur (Matthieu Delormeau) en lui faisant croire qu’il a com­mis un crime et lui deman­dant de se dénon­cer. Les faits remon­tent à novem­bre 2016.

Le CSA en 2017 avait con­damné l’émission TPMP à la dis­ette pub­lic­i­taire pen­dant une semaine esti­mant que le présen­ta­teur avait « grave­ment mécon­nu son oblig­a­tion de faire preuve de retenue dans la dif­fu­sion d’images sus­cep­ti­bles d’humilier les personnes » 

Le CSA condamné

Le 13 novem­bre 2019 le Con­seil d’État a con­damné le CSA à vers­er un peu plus de 1 mil­lion d’euros à la chaîne, pour « préju­dice » et a annulé la sanc­tion esti­mant que le chroniqueur n’avait pas été vic­time d’un com­porte­ment « dégradant, humiliant ou atten­ta­toire à sa dig­nité ». La chaîne C8 récla­mait plus, deux autres sanc­tions ont été main­tenues. Le patron du CSA a annon­cé qu’il paierait l’amende.

Petite devinette pour les ama­teurs : que fera le Con­seil d’État devant la déci­sion du CSA d’envoyer Eric Zem­mour devant le pro­cureur de la République au titre de l’article 40 du code pénal ? Pos­er la ques­tion, c’est y répondre.