Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Bettencourt : Mediapart condamné à retirer les enregistrements

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

18 juillet 2013

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Bettencourt : Mediapart condamné à retirer les enregistrements

Bettencourt : Mediapart condamné à retirer les enregistrements

Temps de lecture : 2 minutes

Le 4 juillet dernier, Mediapart et Le Point étaient condamnés par la Cour d’appel de Versailles à retirer les articles citant les enregistrements clandestins réalisés au domicile de Liliane Bettencourt. Ils devaient également verser 20 000 euros à la milliardaire et 1 000 euros à Patrice de Maistre, ancien gestionnaire de sa fortune, pour atteinte à la vie privée.

Ce lun­di 15 juil­let, Patrice de Maistre a décidé seul de faire sig­ni­fi­er la déci­sion. Ain­si, les deux médias doivent retir­er les enreg­istrements sous huit jours sous peine d’une amende de 10 000 euros par jour de retard. « Alors que le tuteur légal de Lil­iane Bet­ten­court ain­si que sa famille ont choisi à ce jour de ne pas com­menter l’ar­rêt lib­er­ti­cide de la cour d’ap­pel et de ne pas [lancer] le proces­sus légal de sig­ni­fi­ca­tion de la déci­sion judi­ci­aire, Patrice de Maistre veut donc aller jusqu’au bout », s’est indigné Medi­a­part.

Le site d’Edwy Plenel avait lancé, la semaine dernière, un appel avec une quar­an­taine de médias et d’associations pour que soient relayés le plus large­ment pos­si­ble les enreg­istrements. « La lib­erté de l’in­for­ma­tion n’est pas un priv­ilège des jour­nal­istes mais un droit des citoyens », était-il écrit. Au 11 juil­let, on comp­tait déjà 30 000 sig­nataires, dont l’OJIM.

Le directeur de Medi­a­part a d’ores et déjà indiqué qu’il allait se pour­voir en cas­sa­tion, mais ce pour­voi n’est pas suspensif.