Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Une étude du BMJ sur les médias, leur lectorat et la physiologie

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

1 avril 2022

Temps de lecture : 3 minutes
Accueil | Veille médias | Une étude du BMJ sur les médias, leur lectorat et la physiologie

Une étude du BMJ sur les médias, leur lectorat et la physiologie

Temps de lecture : 3 minutes

Le British Medical Journal (BMJ) créé en 1840 est une institution scientifique respectée. Le BMJ vient de publier le premier avril une étude portant sur plus de 850.000 britanniques entre 2016 et 2021, dont nous vous livrons les principales conclusions, certaines sont étonnantes.

Gauchers, droitiers et sportifs

L’hémisphère dom­i­nant a une influ­ence sur la lec­ture. Les gauch­ers lisent plutôt la page de droite d’un jour­nal (ou la par­tie droite d’un écran) et les droitiers la par­tie gauche. Sauf au pays de Galles où les lecteurs se con­cen­trent sur la par­tie cen­trale c’est-à-dire la pli­ure pour un jour­nal, ren­dant la lec­ture par­fois prob­lé­ma­tique et un obsta­cle pour la publicité.

Les ama­teurs de foot­ball regar­dent la télévi­sion le dimanche, alors que les rug­by­men se con­cen­trent sur le same­di. Le foot­ball gaélique, pop­u­laire en Irlande, qui porte le nom du foot­ball mais est plus proche du rug­by entraîne ses ama­teurs à se porter sur les jours impairs que ce soit un same­di ou un dimanche, l’impair illus­trant le rebond incer­tain de leur bal­lon ovale. On ne dis­pose pas de don­nées per­me­t­tant de faire une dif­férence entre le rug­by à XIII ou à XV.

Physiologie

Les bons vivants regar­dent ITV la chaîne privée alors que les veg­ans squelet­tiques regar­dent la BBC sauf ses pro­grammes ani­maliers qu’ils boy­cottent. Les femmes entre 48 ans et demi et 49 ans ne regar­dent rien et n’apparaissent pas dans les cibles des pan­els pub­lic­i­taires. Il en est de même pour les vieil­lards de plus de 105 ans dont le pou­voir de pre­scrip­tion sur les achats courants est con­sid­éré comme non sig­ni­fi­catif. Les enfants dont les par­ents vont à la messe passent 124 min­utes par jour devant un écran con­tre 313 min­utes pour ceux dont les par­ents ne vont pas à la messe. Des études sur le cholestérol des deux pop­u­la­tions démon­trent que le groupe « messe » a deux fois moins de cholestérol que le groupe « non messe » sans que l’on puisse attribuer cette baisse à l’action directe de l’action de grâce.

Sexe, médias et rock n’roll

La par­tie la plus déli­cate con­cerne le sexe, cer­tains pas­sages sont scabreux et nous ne pou­vons les repro­duire tous. Cepen­dant les hétéro­sex­uels clas­siques lisent moins que les homo­sex­uels clas­siques mais écoutent plus la radio entre 7h et 7h15. Les LGBTQ+ ont des com­porte­ments var­iés. Les T en par­ti­c­uli­er adoptent tel ou tel com­porte­ment en fonc­tion de l’influence lunaire. Les Q (comme queer, bizarre) ont le même com­porte­ment que les ado­les­cents et sont comme ceux-ci dif­fi­ciles à sup­port­er. Le cas le plus sig­ni­fi­catif est celui des + ou plutôt des ++++ (il s’en ajoute chaque jour au moins un). Après 18+ leur com­porte­ment revient à la nor­male, celui d’un hétéro­sex­uel lamb­da, par­courant une boucle com­plète et éprou­vante, pour eux comme pour leur entourage.

L’écoute de rock clas­sique n’a pas d’influence sur la gly­cémie, mais le rap fait aug­menter le taux de séro­to­nine dans des pro­por­tions anor­males provo­quant soit un com­porte­ment agres­sif soit dépres­sif ou les deux suc­ces­sive­ment, sou­vent suiv­is de cas de sur­dité par­tielle ou totale. Le bel can­to aug­mente le taux d’endorphines alors que Chopin le fait baiss­er. Il est regret­table qu’une aus­si belle étude n’ait pas été menée en France.

BMJ, 2021/04/01, phys­i­ol­o­gy, medias and cul­tur­al trends, a ran­dom­ized study, Pro­fes­sor A.B. April, C.D. May, E.F. June.

Vidéos à la une

Derniers portraits ajoutés