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Ullrich Fichtner ne veut plus être « l’Allemand de service »

30 septembre 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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Ullrich Fichtner ne veut plus être « l’Allemand de service »

Temps de lecture : 2 minutes

Dans une tribune publiée dans le quotidien Der Spiegel le 23 septembre et traduite par le Courrier international, le journaliste allemand Ullrich Fichtner, correspondant à Paris pour le Der Spiegel, s’est plaint d’être « l’Allemand de service » des médias français.

Étrange arti­cle, où le jour­nal­iste peste con­tre le poste de « représen­tant de son peu­ple, de sa patrie » qu’on lui a automa­tique­ment col­lé. « C’est moi qui suis respon­s­able si le chô­mage baisse sur la rive droite du Rhin tan­dis qu’il grimpe sur la rive gauche », écrit-il, con­fi­ant que « la supéri­or­ité alle­mande, on me la fait pay­er en détail au quo­ti­di­en ». Alors il tente de « rétablir la vérité » : « J’explique que, chez nous non plus, les rues ne sont pas pavées d’or, que la richesse col­lec­tive actuelle de l’Allemagne masque beau­coup de mis­ère indi­vidu­elle, mais on ne veut y voir que de la fausse mod­estie de ma part. »

Ulrich Ficht­ner essaie d’expliquer la sit­u­a­tion : « Je dois […] par­tir du principe que bon nom­bre d’entre eux sont jaloux de nos salaires et de notre faible dette publique, qu’ils nous envient nos voitures, nos machines à laver per­for­mantes et, naturelle­ment, nos stars de foot ». Une sit­u­a­tion qui lui déplait de plus en plus forte­ment et dont il a décidé, avec suc­cès, de faire part, démon­trant l’aveuglement des médias vis-à-vis de ce qui se passe de l’autre côté de la frontière.

Crédit pho­to : Dont­wor­ry via Wikimédia