Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Les fameuses conditions d’utilisation et autres « politiques de confidentialité »

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

19 février 2021

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Les fameuses conditions d’utilisation et autres « politiques de confidentialité »

Les fameuses conditions d’utilisation et autres « politiques de confidentialité »

Temps de lecture : 2 minutes

Nous reprenons un article récent de l’excellente lettre TechTrash, sur ce qui se passe quand vous « acceptez » les habituels cookies, une récolte de données qui n’est pas perdue pour tout le monde.

« J’accepte »… ou pas !

Vous êtes-vous déjà posé la ques­tion de ce que vous accep­tiez exacte­ment lorsque vous cliquez sur « J’accepte tous les cook­ies », et plus large­ment les CGU d’un site, sans avoir lu, ni même sur­volé, ces con­di­tions générales d’u­til­i­sa­tion en ques­tion ? Le bloggeur et développeur kenyan Con­rad Akun­ga s’est fait un malin plaisir de nous détailler de manière très pré­cise ce que nous loupons et que nous devri­ons tout de même savoir quand nous accep­tons « tout ». Il prend l’exemple du site de l’agence de presse anglaise Reuters, qui, lorsque vous cliquez sur le fameux bou­ton en ques­tion, trans­met (entre autres) vos don­nées à 647 parte­naires, dont quelques-uns que vous con­nais­sez bien (Adobe, Ama­zon, Google, Huawei, Ora­cle…). Et par ici, on peut suiv­re l’évo­lu­tion des CGU de 174 ser­vices en ligne (idéal pour ceux qui ne les lisent jamais)… Bref, tout ça laisse songeur – et on se demande sérieuse­ment pourquoi on s’y intéresse si peu !

D’un autre côté, il est encore et tou­jours un peu facile de remet­tre la faute sur l’u­til­isa­teur. Comme nous l’explique cette tri­bune du NY Times, on ne nous demande pas de sign­er un con­trat de 30 pages lorsqu’on ren­tre dans un super­marché ou chez un fleuriste. Et le plus embê­tant, c’est que cette sit­u­a­tion encour­age les plate­formes à insér­er des ter­mes que la plu­part des con­som­ma­teurs n’accepteraient pas en con­nais­sance de cause (l’impossibilité de sup­primer son compte, la pos­si­bil­ité pour l’entreprise de con­serv­er du con­tenu sup­primé, l’ac­cès à l’his­torique com­plet de nav­i­ga­tion de l’u­til­isa­teur, etc.). Ce déséquili­bre est devenu telle­ment ubuesque que cer­taines entre­pris­es ont même osé plac­er quelques bonnes vieilles blagues en plein milieu de leurs CGU – his­toire de mon­tr­er que vrai­ment per­son­ne ne les lit. Ain­si, Apple nous rap­pelle qu’il est inter­dit de se servir d’iTunes pour con­stru­ire une arme nucléaire, et Ama­zon stip­ule que les restric­tions don­nées à son ser­vice de cloud com­put­ing ne s’appliquent plus dans le cas d’une attaque de zom­bies qui provo­querait l’apocalypse et la fin de l’humanité…

Sur ce, la plaisan­terie a assez duré, non ?

Vidéos à la une