Malgré des soucis récurrents, ses 29 millions de comptes piratés (mais en réalité 50 millions de comptes ont été touchés), malgré ses appels à la censure en compagnie de ses amis de Google et Twitter, le réseau social continue d’accumuler les profits.
Mark Zuckerberg et Meta (Facebook Instagram WhatsApp...)
Publicité sur Instagram aussi, le Meilleur des mondes
Facebook vit pour et de la publicité. Grassement si l’on considère les 5.8 milliards de dollars de bénéfices de son troisième trimestre 2018. Les sociétés comme les particuliers peuvent « pousser » leurs posts auprès d’un public sélectionné par critères (sexe, âge, géographie, centres d’intérêt etc), moyennant finances bien entendu. Instagram veut aussi profiter de la manne.
Liberté d’expression, censures publiques et privées, les nuages s’amoncellent
Ces derniers mois, la liberté d’expression et la pluralité dans les médias ont été malmenées. Sous couvert de régulation, différentes mesures et actions ont contribué à restreindre l’information accessible. Il nous a paru important de revenir sur quelques événements, parmi d’autres, qui ont concerné tant l’expression dans les médias mainstream, les réseaux sociaux que l’évolution de la législation sur l’information.
Facebook, 29 millions de comptes piratés : same player shoots again ! A quand le tilt ?
Désolés pour l’anglicisme, mais les joueurs de flipper nous comprendront. Le « même joueur peut rejouer » indique que vous avez gagné une partie gratuite. Tilt indique que vous avez trop secoué l’appareil et vous êtes éliminé. Facebook joue encore, mais avec les nerfs de ses utilisateurs.
Le GESTE contre l’hégémonie des GAFNAM, la France contre-attaque
Vous ne connaissez sans doute pas le GESTE, le Groupement des Éditeurs de Contenus et Services en ligne, qui fédère les principaux éditeurs professionnels en ligne : médias, plateformes de musique, petites annonces, services mobiles etc… Présidé par Bertrand Gié, directeur du pôle News du Figaro, il prépare un début de riposte française à la domination des grands acteurs américains sur la récupération des données que vous donnez gratuitement à Google et Facebook.
Nouvelle faille de sécurité et fermeture annoncée du réseau social Google+
Google+ a été lancé en 2011 pour concurrencer directement Facebook. Google revendiquait officiellement (sources internes de l’entreprise) 110 millions d’utilisateurs de son réseau social. Mais il est possible que plusieurs centaines de millions supplémentaires soient « adhérents involontaires », enregistrés automatiquement lors de l’ouverture de certains comptes Gmail. Ces comptes aussi auraient pu eux aussi être victimes d’une importante faille de sécurité.
Facebook : vos données de nouveau piratées
Les mises en garde sur la non confidentialité des informations accessibles sur les comptes du réseau social se multiplient, ralentissant la progression du groupe californien. Cinquante millions de « clients » de Facebook ont ainsi été piratés récemment.
Facebook veut « éduquer ses annonceurs »
Facebook avait déjà entrepris « d’éduquer » malgré eux ses utilisateurs en ralentissant silencieusement certains comptes « non conformes aux valeurs de Facebook ». Ainsi, comme nous vous le disions en mai 2018, l’anglais Craig Murray voyait il son flux divisé par trois, sans que le réseau social ne l’informe en rien. Mais Facebook veut aller plus loin.
Facebook veut avoir accès à vos références bancaires
Facebook vous aime, et vous aime tellement qu’il veut tout savoir de vous, pour vous aimer encore plus. Non seulement le réseau social revend vos données aux sociétés de téléphonie mobile comme nous vous le disions en juin 2018 (Facebook dément), mais il veut maintenant obtenir vos données bancaires
Haro sur la liberté d’expression en France ?
Avant l’annonce du président Macron, les restrictions de la liberté d’expression étaient déjà en cours sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter en particulier. Restrictions de la liberté d’expression en France ? On dira, halte à la paranoïa… et pourtant ?
Soros demande à l’Union Européenne de « réguler les réseaux sociaux »
Il était une fois… ça commence comme un conte de fées… Il n’y a pas si longtemps internet et les réseaux sociaux pouvaient être considérés comme un refuge pour la liberté d’expression et un courant d’air frais loin de la propagande douce des médias dominants.
Fake news et complotisme, pour quoi faire ?
Le 7 janvier 2017, Franceinfo rendait publics les résultats d’une étude selon laquelle huit français sur dix croiraient à « au moins une théorie du complot ». Il s’agit d’un sondage IFOP réalisé pour le compte de la Fondation Jean Jaurès et l’association conspiracy watch. À quoi une telle étude peut-elle bien être utile ?










