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Faute de « diversité intellectuelle », Brice Couturier quitte le plateau de France Culture

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8 avril 2016

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Faute de « diversité intellectuelle », Brice Couturier quitte le plateau de France Culture

Faute de « diversité intellectuelle », Brice Couturier quitte le plateau de France Culture

Temps de lecture : 2 minutes

Mercredi 6 avril sur France Culture, Guillaume Erner animait « Les Matins de France Culture », émission consacrée à la colère sociale, notamment par rapport au mouvement citoyen « La Nuit debout ».

Autour de la table : Manuel Cervera Marzal, doc­teur en sci­ences poli­tiques, Michaël Foes­sel, philosophe et écrivain, Clé­men­tine Autain, con­seil­lère régionale d’Île de France du Front de Gauche, et Brice Cou­turi­er, jour­nal­iste et chroniqueur.

Très vite, le « débat » autour du thème « Colères sociales : de la résig­na­tion à la mobil­i­sa­tion » s’est trans­for­mé en dis­cus­sion entre con­va­in­cus, au point que M. Cou­turi­er quitte le plateau. Après que Michaël Foes­sel ait pon­du une analyse sur la colère en tant que moteur de la démoc­ra­tie, l’an­i­ma­teur Guil­laume Ern­er se tourne vers Cou­turi­er et l’in­ter­roge : « Com­ment les libéraux ver­raient-ils la colère et sa tra­duc­tion poli­tique, Brice Couturier ? »

Sauf que ce dernier, qui se revendique lui-même comme un « libéral de gauche » et avait, la veille, qual­i­fié sur Twit­ter le mou­ve­ment Nuit debout de « pâle copie gauchiste des veilleurs catholiques, inté­gristes », n’a pas souhaité répon­dre. « Écoutez, je m’en voudrais de faire enten­dre une note dis­so­nante au sein de cette assem­blée générale ni pré­ten­dre incar­n­er à moi tout seul la gauche gou­verne­men­tale et non rad­i­cale », a‑t-il lancé.

Et de pour­suiv­re : « Je n’ai pas voca­tion à servir de punch­ing-ball à une assem­blée générale de qua­tre ou cinq per­son­nes qui pensent de la même façon. Moi je ne veux pas incar­n­er à moi tout seul la diver­sité idéologique autour de ce plateau, donc je vous laisse entre vous. » Quelques instants plus tard, celui-ci aurait claqué la porte du plateau, « hors de lui », s’es­ti­mant piégé.

Par la suite, sur Twit­ter, le chroniqueur a défendu sa réac­tion : « Seul con­tre 4, ce n’est pas un débat. J’au­rais servi de punch­ing ball. La diver­sité intel­lectuelle, je la conçois autrement. »

En par­lant de diver­sité intel­lectuelle, per­son­ne n’a cru bon de se deman­der pourquoi la droite n’avait pas été représen­tée ce matin-là…