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Radio : une audience de 85% chez les 13–34 ans

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15 mars 2019

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Radio : une audience de 85% chez les 13–34 ans

Radio : une audience de 85% chez les 13–34 ans

Temps de lecture : 2 minutes

Les 13–34 ans écoutent à 85% la radio, à raison de 2h01 par jour du lundi au vendredi, selon une étude de Médiamétrie présentée fin janvier 2019. Ils sont ainsi 14,1 millions d’auditeurs (du lundi au vendredi), soit 85,3% de la population des 13–34 ans. Mais seul un écouteur sur dix (9.8%) écoute des émissions politiques.

Musique, information, divertissement

Pour 8 audi­teurs sur 10 la radio est « chaleureuse » et 7 sur 10 lui font « con­fi­ance ».  A une large majorité (66,9%), les 13–34 ans écoutent la radio pour la musique (57,4% pour les 13 ans et +), devant l’information (32%), les infos pra­tiques (22,3%), les émis­sions de diver­tisse­ment (21,9%), les émis­sions sportives (11,3%). Par ailleurs les sup­ports dig­i­taux représen­tent 22.1% du vol­ume d’écoute de la radio.

Réseaux sociaux

Une autre étude sur la même tranche de pop­u­la­tion, parue en août 2018, com­plète effi­cace­ment celle-ci et la con­tred­it par­fois. En effet, seuls 15% des 15–34 ans se dis­ent « accros » à l’information, 28% ne con­sul­tent que l’information rel­a­tive à leurs cen­tres d’intérêt et 7% ne s’y intéressent pas du tout. Pour leurs sources d’information, ils utilisent à 71% les réseaux soci­aux, ensuite les jour­naux télévisés – que un sur cinq regarde (21%) con­tre le dou­ble il y a dix ans, les vidéos en ligne… et les flash infos des radios musicales.

Pour ce qui est de la presse, ils con­sul­tent les sites web des grands médias, dans l’ordre Le Monde, 20 min­utes, BFMTV, Le Figaro, fran­ce­in­fo, Le Parisien et Ouest France, mais 71% d’entre eux passent par les réseaux soci­aux ou les moteurs de recherche. L’éducation à l’information dans le milieu sco­laire ne prof­ite qu’à 34% des jeunes, surtout issus des caté­gories socio-pro­fes­sion­nelles les plus favorisées et ne les pousse pas à lire plus la presse, mais plutôt à véri­fi­er les infor­ma­tions qu’ils reçoivent.

Éducation aux médias et propagande

De là à ce que « l’éducation à l’information », véri­ta­ble agit-prop pour les médias main­stream payée par le con­tribuable, ne four­nisse des batail­lons de nou­veaux lecteurs aux médias indépen­dants, voilà une ques­tion que le min­istère de la Cul­ture, qui avait com­man­dité cette étude, préfère ne pas se pos­er. Mais le min­istère de l’éducation via l’officine de pro­pa­gande qu’est devenu le CLEMI (Cen­tre de liai­son de l’enseignement et des médias d’information), répond avan­tageuse­ment à la question.