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Crise de la presse : le point de vue de la Filpac-CGT

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2 décembre 2014

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Crise de la presse : le point de vue de la Filpac-CGT

Crise de la presse : le point de vue de la Filpac-CGT

Temps de lecture : 2 minutes

La désindustrialisation de la presse obéit-elle à un plan concerté visant à redéfinir l’information comme « une simple marchandise hors des usages républicains » ?

Le Sys­tème d’information actuel ne sert-il plus qu’à habiller d’un masque accept­able la déchirure sociale d’un sys­tème en phase ter­mi­nale ? La logique folle du marché est-elle en train de tuer la presse ? Les patrons de presse ont-ils défini­tive­ment raté leur révo­lu­tion numérique ?

Telles sont quelques unes des stim­u­lantes ques­tions que soulève le numéro N° 162 d’Impac, le jour­nal de la Fédéra­tion des Tra­vailleurs des indus­tries du Livre, du Papi­er et de la Com­mu­ni­ca­tion – Fil­pac-CGT. Buti­nant le miel où il lui sem­ble le meilleur, l’Ojim, qui est du côté de l’éclectisme, a choisi de livr­er ce texte déca­pant à ses lecteurs.

Extrait

La civil­i­sa­tion du jour­nal assur­ait les échanges et la cir­cu­la­tion des idées et des opin­ions sur tout le ter­ri­toire, de tous avec tous, une mis­sion publique confiée par la Con­sti­tu­tion, confirmée à la Libération. Le libéralisme opère une frac­ture dans la civil­i­sa­tion au prof­it du marché. Les décrets d’État, à com­mencer par celui de 2012, ont offi­cialisé le détournement des fonds publics vers les entre­pris­es qui ont donné la pri­or­ité à une réduction subventionnée des coûts salari­aux et à une liq­ui­da­tion encouragée des usages civilisés de l’information imprimée.
(…)
Les par­rains du marché ont fait ces dernières années leurs emplettes dans la presse et l’information, avec pour souci de la domin­er, pas d’en faire prin­ci­pale­ment des prof­its ni d’y inve­stir de l’argent. Ces grandes annex­ions ont été motivées par des actes de supérioritéstratégique. La banque se taille la part du lion, Crédit mutuel et Crédit agri­cole, les sociétés transna­tionales ont con­cen­tré le reste. Bouygues et Bol­loré, les B and B de la Françafrique désormais privatisée elle aus­si, Das­sault, Niel, Bernard Arnault, Pin­ault, Rothschild…

Pour télécharger le n° complet, cliquez ici

Crédit pho­to : zigazou76 via Flickr (cc)