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Le Figaro / La Provence : une guerre Paris-Marseille

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29 août 2013

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Le Figaro / La Provence : une guerre Paris-Marseille

Le Figaro / La Provence : une guerre Paris-Marseille

Temps de lecture : 2 minutes

La petite guerre entre les villes de Paris et de Marseille que l’ont retrouve dans le sport se reflète également dans les médias.

Le 21 août, un arti­cle du Figaro fai­sait état de l’insécurité latente qui règne dans la ville sud­iste. Le jour­nal rap­por­tait que des marins améri­cains béné­fi­ci­aient même d’une escorte poli­cière sur le vieux port et rap­por­tait les pro­pos de Cather­ine Sen­tis, admin­is­tra­trice général du Musée des civil­i­sa­tions de l’Eu­rope et de la Méditer­ranée (MuCEM) qui expli­quait que l’ou­ver­ture prochaine de mag­a­sins de luxe dans les alen­tours était un « appel au vol ».

Mais le quo­ti­di­en région­al La Provence a décidé de répli­quer. Il affirme que les accu­sa­tions du Figaro sont « fauss­es ». Con­cer­nant l’escorte poli­cière des marins améri­cains, il s’agirait de « patrouilles mixtes » ayant pour but de « veiller à la dis­ci­pline des marins et apporter assis­tance si besoin ». « Cela se fait depuis 20 ans, à l’ar­rivée de chaque bateau et quelle que soit la nation­al­ité des troupes, (…) dans tous les ports d’Eu­rope ! », a pré­cisé la préfecture.

Les pro­pos de Cather­ine Sen­tis sont égale­ment remis en cause. Celle-ci affirme n’avoir « jamais été sol­lic­itée pour un entre­tien » et ajoute que « ni le ton, ni le vocab­u­laire qui (lui) sont prêtés dans l’ar­ti­cle ne (lui) appartiennent ».

Valérie Sas­porta, la jour­nal­iste ayant rédigé l’article du Figaro, main­tient ses affir­ma­tions. Con­tac­tée par puremedias.com, elle per­siste et signe sur l’existence des escortes poli­cières, en citant une serveuse, et assure que « tout est vrai », même les pro­pos de Mme Sen­tis, recueil­lis en « off ». Elle con­fie avoir « mal au cœur » que son arti­cle soit pris ain­si, étant elle-même orig­i­naire de Mar­seille. Le but, selon elle, était de « faire réa­gir »… C’est désor­mais chose faite.

Dessin : © Mila­dy de Win­ter pour l’Ojim