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Politis use vite ses directeurs

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24 juin 2020

Temps de lecture : 2 minutes
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Politis use vite ses directeurs

Temps de lecture : 2 minutes

Politis, bientôt 32 ans, l’âge de la maturité dit-on, qui veut unir le social et l’écologie avec un regard d’extrême gauche, a du mal à garder son personnel de direction.

Un peu d’histoire

En 1988 c’est le jour­nal­iste Bernard Lan­glois qui lance le jour­nal, large­ment avec l’argent de feu Pierre Bergé. Le pre­mier numéro porte un titre en forme de farce, « La France manque d’immigrés ». Le jour­nal fait par­tie des fon­da­teurs d’Attac, mais après de mul­ti­ples crises internes, Lan­glois cesse sa col­lab­o­ra­tion en 2010. Le Monde diplo­ma­tique fera par­tie un moment des action­naires, un pre­mier redresse­ment judi­ci­aire aura lieu en 2006 avec appel aux lecteurs et des action­naires représen­tant les rédac­teurs ou proches d’eux.

Valse, valsons, valsez

Le titre qui dif­fuse peu est riche en directeurs. Le dernier directeur de la pub­li­ca­tion, tou­jours en place, est Pouria Amir­shahi, ancien député PS de l’étranger de 2012 à 2017 (Afrique du nord et de l’ouest). Il s’opposera à Manuel Valls alors Pre­mier min­istre en deman­dant la régu­lar­i­sa­tion des clan­des­tins. Il quitte le PS en 2016 et rejoint l’équipe de Benoît Hamon lors de l’élection prési­den­tielle de 2017, avec le suc­cès que l’on connaît.

Mais il y a aus­si une direc­trice qui vient de suc­céder à un autre directeur, arrivé seule­ment huit mois aupar­a­vant. Stéphane Guillerm n’aura pas eu le temps de s’habituer et cèdera sa place à Agnès Rousseaux venue du pure play­er gauchiste Bas­ta­m­ag. Pour les ama­teurs de hiérar­chie un peu riche il y a égale­ment un directeur délégué, un rédac­teur en chef et trois rédac­teurs en chef adjoints. Comme aurait dit le général Tapi­o­ca : dans mon armée per­son­ne n’a un grade en-dessous de colonel !