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Nada, une nouvelle plate-forme d’auto-production

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22 juillet 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Nada, une nouvelle plate-forme d’auto-production

Temps de lecture : 2 minutes

Les financiers dominent de plus en plus les médias (voir nos infographies). Très récemment Libération est tombée dans les bras (ou le portefeuille) d’un milliardaire israélien résident en Suisse : on se croirait dans un film de Jean-Pierre Mocky. Encore plus fort, Serge Dassault vient de racheter la station de radio Beur FM. Là on est dans Dario Argento. Face à cette concentration, le financement participatif sous forme coopérative connaît un succès grandissant. C’est le modèle économique de l’OJIM qui vit de ses donateurs.

Ceux qui s’intéressent à l’analyse des médias con­nais­sent le remar­quable film de Gilles Bal­bas­tre « Les Nou­veaux chiens de garde » qui a con­nu un grand suc­cès. Faire un film demande du tal­ent, du temps et… de l’argent. C’est dans cette per­spec­tive qu’est née Nada, nou­velle plate-forme d’auto-production.

Gilles Bal­bas­tre et ses asso­ciés soulig­nent le besoin d’« une infor­ma­tion bio, sans trace de libéral­isme, de con­ser­va­teur (ou de con­ser­vatisme) et de pub­lic­ité, fab­riquée par des jour­nal­istes élevés en plein air, entière­ment nour­ris à l’investigation ! » Ils souhait­ent rassem­bler des fonds mil­i­tants pour pro­duire de l’enquête, encore de l’enquête, tou­jours de l’enquête.

Cette ini­tia­tive « pro­gres­siste » et sym­pa­thique pour­rait don­ner des idées à des cer­cles de réflex­ion (et d’action) d’inspiration « pop­uliste » (accep­tons l’adjectif mis à la mode par Beppe Gril­lo en Ital­ie) tour­nant le dos à la fois au joug du libéral­isme financier comme aux illu­sions du libéral­isme sociétal.

Ceux qui veu­lent soutenir l’initiative de Nada peu­vent aller sur nada-info.fr/site/ ou nada-info.fr/site/?page_id=65. Ceux qui sont intéressés par une coopéra­tive de pro­duc­tion ni libérale ni pro­gres­siste peu­vent con­tac­ter l’Ojim, nous réfléchi­rons ensemble…