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Lourd bilan pour les journalistes syriens depuis 2011

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20 novembre 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Lourd bilan pour les journalistes syriens depuis 2011

Temps de lecture : 2 minutes

Selon une étude publiée sur le site du Committee to Protect Journalists, le conflit syrien se situe en troisième position mondiale en termes de journalistes tués.

Depuis le mois de mars 2011, 72 jour­nal­istes ont trou­vé la mort dans ce con­flit, le pre­mier de cette longue liste étant Fer­zat Jar­ban, reporter d’im­ages indépen­dant d’o­rig­ine syri­enne enlevé le 19 novem­bre 2011.

Et si l’on s’at­tarde sou­vent sur les jour­nal­istes étrangers tombés durant cette guerre, ce sont surtout les jour­nal­istes syriens qui com­posent la majorité des tués. Sur les 72 recen­sés, 80 % sont syriens, soit 61 jour­nal­istes. Trois Français fig­urent au sein de ce bilan macabre : Gilles Jacquier (France 2), Rémi Ochlik (pho­to­jour­nal­iste indépen­dant) et Olivi­er Voisin (pho­to­jour­nal­iste indépendant).

Dans les colonnes du mag­a­zine Radio Times, le jour­nal­iste bri­tan­nique Jere­my Bowen, rédac­teur en chef de la divi­sion Moyen-Ori­ent de la BBC, con­fie que « les men­aces de l’État Islamique sont telles que même les reporters les plus entre­prenants et entraînés hési­tent à pren­dre le risque de sim­ple­ment s’ap­procher de ce pays ».

Dans L’Ex­press, la reporter de guerre pour TF1 Patri­cia Allé­monière explique aus­si que « dans un endroit où on peut être enlevé, 30 min­utes, c’est le max­i­mum qu’on a pour tout faire. Tout le sujet, j’en­tends. C’est-à-dire inter­views, images, etc…Ces 30 min­utes, c’est le temps pour qu’on vous repère et qu’on amène une arme ou des groupes armés ».

Des con­di­tions dif­fi­ciles qui le sont encore plus pour les jour­nal­istes indépen­dants. Depuis le début du con­flit, 49 % des jour­nal­istes tués étaient indépendants.

Voir aussi : Syrie, premier bilan de la guerre médiatique