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Les dossiers numériques de l’Ojim

21 août 2022

Temps de lecture : 5 minutes
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Les dossiers numériques de l’Ojim

Temps de lecture : 5 minutes

Pre­mière dif­fu­sion le 22 mai 2022

Un lecteur/donateur, que nous remercions, nous a fait remarquer « Vous mentionnez volontiers vos dossiers numériques, mais ils ne sont accessibles nulle part ». Bien vu. Ces dossiers sont réservés à nos donateurs mais nous n’en parlons guère et en tout cas pas assez. Revue des sept dossiers numériques dont bénéficient nos donateurs.

Quotidien de Yann Barthès

Le talk-show de Yann Barthès sur RMC hisse l’infotainment au rang de messe quo­ti­di­enne. Si la liturgie est hybride, le catéchisme pro­gres­siste y est martelé de manière ortho­doxe, quitte à faire avaler n’importe quoi aux fidèles.

La nou­velle bour­geoisie, rompant avec le sens de l’étiquette, de la hiérar­chie et de la cour­toisie de la précé­dente, se devait d’être décon­trac­tée, famil­ière et ricanante. Avec Quo­ti­di­en elle est tout cela au car­ré. Décryptage en trois par­ties, la morgue, le vide, le faux.

Plus belle la vie, Poubelle la vie

Lancée le 30 août 2004, le sit­com surfe sur les vies apparem­ment ordi­naires d’un quarti­er de Mar­seille. La série qui s’achève en novem­bre 2022 dif­fuse, depuis 18 ans au tra­vers de plus de 4000 épisodes, les stéréo­types les plus éculés du monde libéral-lib­er­taire. Ode à la France créolisée de Jean-Luc Mélen­chon, comme le dit naïve­ment la chan­son du générique « Qu’on soit noir ou blanc, si on tend la main, on est vrai­ment bien pour elle, la vie est telle­ment plus belle. » Une France encore minori­taire mais qui exerce déjà sa dom­i­na­tion idéologique.

Bellingcat, le faux média au service de la Reine

Fondé par le bri­tan­nique Eliot Hig­gins en 2014, Belling­cat se présente comme un site web de jour­nal­isme d’in­vestigation. Son nom vient de la fable “Belling the Cat”, adap­tée par Jean de la Fontaine sous le nom de “Con­seil tenu par les Rats”. Cette fable racon­te l’histoire d’un groupe de rats qui cherchent à se débar­rass­er d’un chat. La solu­tion choisie est de lui met­tre une cloche autour du cou pour être aver­ti de son arrivée. Idée approu­vée par tous les rats, mais quand il s’agit de lui met­tre la cloche, plus per­son­ne ne se porte volon­taire. Der­rière Belling­cat se cache une opéra­tion de soft pow­er au ser­vice de l’atlantisme. Avec la béné­dic­tion des ser­vices bri­tan­niques, de leurs cousins améri­cains et plus si affinités.

La Commission Bronner, une commission Potemkine

Quand Cather­ine de Russie voy­ageait hors de Moscou, son pre­mier min­istre Potemkine, fai­sait bâtir des vil­lages fic­tifs sur son par­cours. Ces vil­lages ont ensuite pris son nom pour désign­er une entre­prise où la fic­tion rem­place le réel. C’est un peu ce qui se passe avec la com­mis­sion Bron­ner, créée par Emmanuel Macron sous un nom pom­peux, « Les Lumières du numérique ». La com­mis­sion dont nous pré­cisons la com­po­si­tion et analysons les con­clu­sions lib­er­ti­cides est une « com­mis­sion Potemkine de l’information » qui vient ren­forcer un arse­nal de con­trôle de l’information.

George Soros et la « société ouverte »

L’Observatoire du jour­nal­isme (Ojim) évoque régulière­ment l’activité mul­ti­forme de George Soros dans les médias, un des inter­venants majeurs dans une poli­tique d’influence glob­ale libérale lib­er­taire. Le pre­mier livre en français qui lui est con­sacré « Soros et la société ouverte, métapoli­tique du glob­al­isme » est paru aux édi­tions Le Retour aux sources (livre épuisé), sous la sig­na­ture de Pierre-Antoine Plaque­vent. Avec l’autori­sation de l’auteur, nous en pub­lions les extraits les plus sig­ni­fi­cat­ifs en deux par­ties ; le pré­da­teur de la finance inter­na­tionale, l’ingérence human­i­taire et le soft-impéri­al­isme, avec un adden­dum sur le bud­get faramineux de l’Open Society.

La censure comme standard : Facebook et les GAFAM

Devenus omniprésents dans nos usages quo­ti­di­ens, les GAFAM, Google, Apple, Face­book, Ama­zon, Microsoft sont désor­mais incon­tourn­ables. Leur influ­ence touche les secteurs les plus var­iés, inclu­ant les médias. Les réseaux soci­aux qu’ils admin­istrent sont devenus des médias à part entière. Vecteurs d’une cer­taine lib­erté pen­dant plus de dix ans, ils sont main­tenant tombés sous le joug de la cen­sure, une cen­sure dev­enue insti­tu­tion­nelle, partout, tout le temps. Le non-respect des « stan­dards de la com­mu­nauté » est devenu le pré­texte pour impos­er un dis­cours uni­voque. Mais des ripostes restent possible.

Le Retail media, la révolution de la publicité en ligne

Retail media ? Que cache cet angli­cisme sus­pect ? Tou­jours plus rapi­de, tou­jours plus prég­nante, l’information envahit nos vies. L’augmentation inces­sante des flux sur les réseaux numériques trans­forme le paysage pub­lic­i­taire, chaque jou mieux ciblé à l’aide du recueil de meta-don­nées que nous offrons gra­tu­ite­ment aux réseaux numériques. Le marché pub­lic­i­taire majeur est devenu numérique. Au cœur de la nou­velle donne médi­a­tique et com­mer­ciale, on assiste au développe­ment d’un nou­veau con­cept le « retail media » dont notre dossier analyse les enjeux, les oppor­tu­nités mais aus­si les risques.

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