Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Guénolé viré de RMC après avoir mis en cause la BRI

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

25 novembre 2015

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Guénolé viré de RMC après avoir mis en cause la BRI

Guénolé viré de RMC après avoir mis en cause la BRI

Temps de lecture : 2 minutes

Après sa chronique où il évoquait les dysfonctionnements de la brigade d’intervention de la police judiciaire lors des attentats du 13 novembre, Thomas Guénolé a été viré de RMC vendredi dernier.

Le 17 novem­bre, le poli­to­logue esti­mait que « les brigades d’intervention man­quaient grave­ment d’hommes et de moyens » et que « plusieurs policiers n’avaient ni gilets pare-balles lourds, ni casques lourds ». En effet, seuls trois fonc­tion­naires de la BRI étaient de garde au soir du 13 novem­bre, a affir­mé Guénolé en se bas­ant sur des infor­ma­tions de La Let­tre A.

Cepen­dant, un porte-parole du syn­di­cat Unite SGP police FO, Nico­las Comte, a rétorqué que 12 fonc­tion­naires étaient égale­ment d’as­treinte, prêts à inter­venir. Mais pour Thomas Guénolé, « de garde et d’astreinte, ce n’est pas la même chose ».

Aus­sitôt, de nom­breuses cri­tiques ont fusé à l’at­ten­tion du poli­to­logue, notam­ment celles de la con­seil­lère spé­ciale du min­istre de l’In­térieur, Marie-Emmanuelle Assi­don. Con­tac­té par Arrêt sur images, l’au­teur du livre Les jeunes de ban­lieues man­gent-ils les enfants ? (Le bord de l’eau, 2015) con­firme son licen­ciement et explique que, faute d’avoir reçu de cour­ri­er formel, il s’est tout de même ren­du dans les locaux de la sta­tion lun­di matin avant de se voir refuser l’ac­cès au plateau.

Crédit pho­to : DR