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Des nouvelles de la journaliste « molestée » par le FN

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16 juin 2014

Temps de lecture : 3 minutes
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Des nouvelles de la journaliste « molestée » par le FN

Temps de lecture : 3 minutes

À Nice jeudi dernier, la venue de Jean-Marie Le Pen a provoqué une véritable cohue de journalistes sur place.

En plein con­flit avec sa prési­dente de fille suite à ses pro­pos jugés polémiques, Le Pen se rendait à Nice pour assis­ter à la con­férence de presse de Marie-Chris­tine Arnau­tu, con­seil­lère munic­i­pale Front nation­al de la ville. Dès sa sor­tie de voiture, une masse de jour­nal­istes s’est jetée sur lui pour recueil­lir ses réactions.

Débor­dé, le ser­vice d’or­dre du FN a alors dû con­tenir la foule. Suite à cet épisode, la reporter d’Europe 1 Brigitte Renal­di s’est dite « jetée à terre » par les gros bras du FN et « légère­ment blessée ». Celle-ci a déposé plainte dès le lende­main, s’est dite « très choquée » et a indiqué avoir reçu 5 jours d’in­ter­rup­tion de temps de tra­vail (ITT) suite à une « énorme con­trac­ture qui va des cer­vi­cales jusqu’en bas ». 

À l’AFP, Mme Renal­di con­fi­ait qu’elle n’au­rait pas porté plainte « si la vio­lence n’avait pas atteint ce degré ». Elle assur­ait égale­ment avoir fait une « crise de tachy­cardie » après la bousculade.

Dans un arti­cle, Europe 1 par­le ain­si de « jour­nal­iste molestée par le FN ». François Coulon, cor­re­spon­dant Europe 1 dans l’Ouest a apporté, sur Twit­ter, son « sou­tien » à sa col­lègue « scan­daleuse­ment molestée hier en marge d’un déplace­ment de Jean-Marie Le Pen ! » Jean-Pierre Elk­a­b­bach, patron de l’antenne, a égale­ment dénon­cé « la vio­lence dont a été vic­time notre amie Brigitte Renal­di, hon­neur du jour­nal­isme qu’elle a tou­jours si bien défendu. »

De son côté, le FN a pub­lié un com­mu­niqué de presse pour oppos­er « une déné­ga­tion formelle aux accu­sa­tions d’une jour­nal­iste d’Eu­rope 1 selon laque­lle elle aurait été molestée par le ser­vice d’or­dre du Front Nation­al. Il y avait devant l’hô­tel une dizaine de caméras, des pho­tographes, des jour­nal­istes, et con­séquem­ment une grande bousculade ».

Sur une vidéo pub­liée quelques jours plus tard, on con­state en effet la cohue de jour­nal­istes puis la bous­cu­lade. En revanche, la jour­nal­iste pré­ten­du­ment « molestée » appa­raît très claire­ment après la con­fu­sion et paraît tout à fait bien por­tante ! Celle-ci vitupère auprès du ser­vice d’or­dre puis rejoint nor­male­ment ses con­frères, sans signe appar­ent de douleur ou de blessure.

De quoi remet­tre en cause ses déclarations ?