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2012 : une « hécatombe » pour les journalistes

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22 décembre 2012

Temps de lecture : 2 minutes
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2012 : une « hécatombe » pour les journalistes

Temps de lecture : 2 minutes

Le bilan annuel 2012 publié par Reporters Sans Frontières s’est avéré particulièrement morbide.

En effet, selon les chiffres pub­liés ce mer­cre­di 19 décem­bre, on relate en 2012 « 88 jour­nal­istes tués (+33 %), 879 jour­nal­istes arrêtés/interpellés, 1993 jour­nal­istes agressés ou men­acés, 38 jour­nal­istes enlevés, 73 jour­nal­istes qui ont fui leur pays, 6 col­lab­o­ra­teurs des médias tués, 47 net-citoyens et citoyens-jour­nal­istes tués » ain­si que « 144 blogueurs et net-citoyens arrêtés ». Ces 88 vic­times dans l’exercice de leurs fonc­tions « ont été vic­times de la cou­ver­ture de con­flits ou d’attentats, ou assas­s­inés par des groupes liés au crime organ­isé (mafia, nar­co­traf­ic, etc), des mil­ices islamistes ou sur ordre d’officiels corrompus ».

Christophe Deloire, secré­taire général de RSF, ajoute que « le nom­bre his­torique­ment élevé de jour­nal­istes tués en 2012 est prin­ci­pale­ment imputable au con­flit en Syrie, au chaos en Soma­lie et à la vio­lence des tal­iban au Pak­istan ». La Syrie, juste­ment, a été bap­tisée « cimetière des acteurs de l’information » avec « au moins 17 jour­nal­istes, 44 citoyens-jour­nal­istes et 4 col­lab­o­ra­teurs des médias ont été tués ». La Soma­lie et le Pak­istan y sont égale­ment pour beau­coup avec respec­tive­ment 18 et 10 jour­nal­istes tués.

L’année 2012 a ain­si été, selon RSF, « l’année la plus meur­trière pour les jour­nal­istes depuis la pre­mière pub­li­ca­tion du bilan annuel de Reporters sans fron­tières en 1995 ».

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