L’appétit de Bernard Arnault pour les médias ne se dément pas.
Après une première prise de participation minoritaire en 2021, il croque le magazine Challenges à l’automne 2025 et l’ajoute à Paris Match plus récemment acquis.
Claude Perdriel, 99 ans et encore vif
LVMH avait déjà 40% de Challenges et montera à 100% au début de 2026.
Claude Perdriel (voir son portrait ci-dessous) a chèrement vendu sa peau médiatique. Si l’on ignore le montant du chèque signé, il a obtenu que le magazine ainsi que Sciences et Avenir et La Recherche ne soient pas intégrés au groupe Le Parisien/Les Echos, gage d’une relative indépendance.
Avant de partir, il a conclu un accord avec Nice-Matin de Xavier Niel pour des abonnements couplés et ne désespère pas de rallier d’autres titres de la PQR à cette formule. Une opportunité pour Nice-Matin qui va de mal en pis entre grèves et réductions de personnel.
Voir aussi : Claude Perdriel, portrait
Arnault, adieu au Parisien ?
Au même moment des rumeurs circulent autour d’une possible vente du Parisien à Bolloré. D’un côté les actionnaires de LVMH sont fatigués de financer un quotidien où la rédaction est partagée entre gauche et extrême gauche et qui constitue un gouffre financier. De l’autre, la cession à Bolloré pourrait être considérée comme un pied de nez au camp centriste autour du macronisme ou ce qui en reste. Entre les deux, les cœurs de la famille balancent, et la rédaction du quotidien (voir infra) se bouche le nez.
Voir aussi : Le Parisien face à la rumeur d’une vente à Bolloré : panique dans la rédaction !

















