Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
La 2ème grève de l’histoire de Canal+ prévue le 5 mars

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

10 février 2015

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | La 2ème grève de l’histoire de Canal+ prévue le 5 mars

La 2ème grève de l’histoire de Canal+ prévue le 5 mars

Temps de lecture : 2 minutes

Les syndicats de Canal ont déposé un préavis de grève, pour la seconde fois en trente ans, prévue pour le jeudi 5 mars.

« C’est la sec­onde fois en trente ans d’ex­is­tence que les syn­di­cats de Canal déposent un préavis de grève, le précé­dent datant de 2003 », ont rap­pelé les syn­di­cats sig­nataires, qui s’in­quiè­tent de la dégra­da­tion des con­di­tions de tra­vail, menant à de plus en plus d’épuise­ment pro­fes­sion­nel chez les salariés.

Con­tac­tée par Le Monde, une source syn­di­cale explique qu’en France « la sit­u­a­tion économique de Canal se dégrade depuis plusieurs années, à cause surtout de la con­cur­rence de BeIN Sports et de la crise économique, qui crée une réelle ten­sion sur le recrute­ment des abon­nés ». « La direc­tion depuis plusieurs années rogne sur les coûts, mais nous assis­tons aujour­d’hui à un tour­nant, avec une mul­ti­pli­ca­tion des licen­ciements et des rup­tures con­ven­tion­nelles, ce qui accroît la charge de tra­vail pour ceux qui restent », ajoute-t-elle.

Avec 3 500 salariés, Canal voit ses effec­tifs se réduire « d’une dizaine de per­son­nes par mois ». Out­re cette sit­u­a­tion ten­dant à la pré­car­ité, les syn­di­cats s’in­quiè­tent égale­ment de la diminu­tion de l’ac­tiv­ité du groupe en France par rap­port à l’in­ter­na­tion­al, où il con­cen­tre ses efforts depuis quelques années.

Voir notre infographie du groupe Canal+