Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Junge Freiheit souffle ses 35 bougies

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

26 juin 2021

Temps de lecture : 3 minutes
Accueil | Veille médias | Junge Freiheit souffle ses 35 bougies

Junge Freiheit souffle ses 35 bougies

Temps de lecture : 3 minutes

Le magazine hebdomadaire conservateur allemand, lancé en 1986 à Fribourg-en-Brisgau par des étudiants, puis installé à Berlin en 1995, fête ses 35 ans et envisage l’avenir.

Tout comme l’on prévoit un ravale­ment de façade tous les dix ans pour sa mai­son, il est égale­ment néces­saire, au terme d’une décen­nie ou plus, de revoir l’ap­parence d’un jour­nal. Mais … pru­dence ! Les lecteurs de jour­naux sont con­ser­va­teurs en soi et aiment pou­voir se repér­er. Comme on se repère dans son pro­pre apparte­ment même dans le noir, de même, dans un jour­nal, on est heureux à chaque lec­ture de tout retrou­ver à sa place : ici les com­men­taires, là les reportages, telle page les let­tres à la rédac­tion et telle autre, l’interview.

Il est donc bien déli­cat de « relancer », comme l’on dit dans le jar­gon des graphistes, un jour­nal expressé­ment con­ser­va­teur comme Junge Frei­heit. Mais que cela soit risqué ou non, cela va faire onze ans que nous n’avons pas remanié en pro­fondeur notre apparence. Nous devons nous aus­si faire le ménage de print­emps, espérant que notre tra­vail de net­toy­age visuel ne bous­culera pas trop nos lecteurs. Bien enten­du, nous atten­dons avec impa­tience cri­tiques et suggestions.

Renaissance du journalisme conservateur

Quelle meilleure occa­sion pour ce grand remaniement que le 35ème anniver­saire de notre jour­nal ? Junge Frei­heit est né dans les pre­miers jours de juin 1986, à Fri­bourg-en-Bris­gau. Dès le départ, l’idée était de con­tribuer à une renais­sance affir­mée du jour­nal­isme con­ser­va­teur et de veiller à ce que le fac­teur con­ser­va­teur soit ren­for­cé dans les médias et la politique.

Dès son lance­ment, Junge Frei­heit s’est indigné de scan­daleux déséquili­bres, inac­cept­a­bles en démoc­ra­tie, comme le manque de représen­ta­tion réelle de l’opin­ion publique dans les médias publics ou privés.

Sortir de la défensive

Tout récem­ment encore, une enquête a mon­tré que bien deux tiers des per­son­nes inter­rogées se plaig­nent du manque de sens cri­tique des médias vis-à-vis des Verts. Un sondage de l’Insti­tut de recherch­es INSA pour JUNGE FREIHEIT a révélé qu’une nette majorité s’op­pose à l’u­til­i­sa­tion per­sis­tante du dis­cours de genre (astérisque de genre) dans les médias. Pourquoi la télévi­sion et la radio peu­vent-elles se per­me­t­tre d’en faire fi avec une telle arro­gance ? Parce qu’elles ont le pou­voir, bien sûr !

Sans expres­sion per­cep­ti­ble et effi­cace de leurs pro­pres intérêts et sans ray­on d’ac­tion con­séquent, les con­ser­va­teurs restent dans une posi­tion publique défen­sive rel­a­tive. Des change­ments poli­tiques durables ne sont pos­si­bles qu’avec une forte présence médi­a­tique et un large accès au pub­lic. De même, afin de ne pas stag­n­er, des inno­va­tions tech­niques, visuelles ou de con­tenu sont néces­saires. C’est pourquoi nous sommes encore là, un peu changés mais con­stants dans notre motivation.

Dieter Stein, rédac­teur en chef. Source : Junge Frei­heit, 10/06/2021. Tra­duc­tion : AC

Vidéos à la une

Derniers portraits ajoutés